En Corse la sieste c'est sacré !

[Lazio]

Une sieste un peu tardive pour une arrivée en extension...
Vol du soir...espoir !

[Bobcat]

Bientôt un sketch...

Moi , je verrais bien une explication plus "syndicale"... disons "réglementaire".... une heure de retard au décollage, amplitude dépassée, le controleur applique scrupuleusement les consignes et plie les gaules et ferme la boutique.... c'est tout aussi plausible que la sieste profonde....

Mais il est vrai que j'ai connu ça sur des terrains plus petits dans les îles . Le controleur à la maison et la VHF portable sur la table du salon....

[Marc IV]

La Corse, ile de toutes les surprises !
Comme Bobcat l'histoire de la somnolence j'ai du mal à y croire, plutôt qu'1 heure de circling tu as le temps en 5 mn d'ameuter Bastia qu'ils appellent leur gars au tel clairon. Sauf si il avait "plié les gaules".
Un 320 en plus !
Chez air inter ou la postale ils se seraient posés aux phares et app pile dans l'axe, ils avaient inventé le CAT III manuel !

Question à nos amis ATC : cet "événement" fera-t- il l'objet d'un enquête BEA ?

[Hotel Echo]

C'est un non-évènement !

Cela est déjà arrivé à Orly, il suffit de baisser le potentio et d'avoir un premier sommeil profond.
J'ai vécu, au CCR/N un vol 747 (KJFK- LFPG) sans contact radio depuis le 08 W, point d'entrée dans la FIR Brest.
Malgré des appels répétés des bretons puis d'athis, aucune réponse. Le vol poursuit sa route jusqu'à Reims. Arrivé là, enfin une réponse. Nous assurons la descente et donnons au CDB le n° TPH du CCR pour qu'il nous explique les raisons de ce long silence.
Effectivement, le CDB nous appelle en salle de contrôle et raconte :
Les 3 PNT se sont endormis dans le cockpit. Une hôtesse qui avait fini de servir les petits-déj s'est étonnée de ne pas voir entamer la descente vers Roissy. Elle a réveillé tout l'équipage qui dormait paisiblement et avait baissé un peu trop les potentios.

Nous n'avons fait aucun rapport officiel, ni avisé la presse de cet incident. Le BEA n'a pas été avisé.

J'ai servi de cobaye lors d'études sur le sommeil commanditées par la DGAC et Air France. Les médecins en charges de celles-ci, nous racontaient quelques cas relevés durant leurs tests, beaucoup plus fréquents qu'on l'imagine ou le laisse entendre.

Bon, il faut bien alimenter la presse locale et donner du grain à moudre au journaliste en charge des " chien écrasés".