Spyro_1 a écrit :
petit exemple de la gabegie que nous subissons....
le mois dernier je fais un Strasbourg-Marseille, il se trouve que VOlotéa en fait un Aussi a 10minutes d'écart....
Marseille a construit a grand frais du contribuable français un joli terminal Low-costs "MP3", pour les......low costs (ce qu'est volotéa jusqu'a preuve du contraire...) avec des taxes aéroportuaires associées...pas chères.....
On décolle avec nos 50 passagers ( on en aurait bien pris 20 de plus mais bon, volotéa c'est peut être moins cher....), on se pose a MRS, et on va gentiment se parquer en 25D, bref a dache les alouettes a côté des trackers.....on attend le bus et nos passagers débarquent...
pendant ce temps la, VOlotéa arrive 10 minutes plus tard et va se parquer.......au contact, au terminal principal.....leurs passagers sont arrivés dans le terminal avant les nôtres.....
Et maintenant il faudrait des dirigeants pour taper du poing sur la table en gueulant sur les prestataires, et sur l'Etat, autant que sur les salariés, malheureusement comme ils sont tous copains de promo a l'ENA, c'est pas demain la veille...
Spyro, tu as tout très bien résumé.
Personne dans nos directions pour taper du poing sur la table. Personne pour se mettre en colère contre les politicards. Finalement, ce qui arrive est normal. Nos boss sont des brêles. Et je le dis sans sourciller. Quand un précédent patron du hub de CDG disait qu'il ne voulait pas ruer dans les brancards car "il tenait à conserver une relation amicale avec la sous-traitance". C'était qui cette baudruche !!!
Voilà, ça c'est le GAF. Des cravates partout. Des power point. des études de mes genoux, des comités bidule, des projets machin-chouette. Mais rien n'avance. Pas de vraies burnes pour faire avancer la boite.
S'il faut vraiment virer des pilotes, pourquoi pas. J'en ferai même peut-être partie. Par contre, se défroquer encore et encore encore pour combler la nullité de notre direction, certainement pas. Je veux bien ajuster certaines de mes conditions car il y a en effet des trucs qui ne sont pas normaux (pourquoi, par exemple, ne pas pouvoir faire la visite CEMPN en même temps que la visite du travail. Pourquoi ne pas pouvoir faire la rencontre managériale après une rotation. Pourquoi parfois ne pas pouvoir rentrer directement en mise en place après un vol, etc..) Mais cette industrie devient une industrie de fiottes. Et, encore une fois, si je dois être viré, et bien soit. Mais stop à la descente, surtout pour permettre à une bande de binoclards de continuer leur mauvaise gestion, et leurs mensonges en plus.
Que les pilotes de BA se soient bien fait enfiler, c'est leur affaire. De toutes les manières, les anglais aiment ça. BALPA est une machine à dire "oui patron". Et maintenant, leurs conditions sont moins bonnes que celles d'EZ dans nombre de cas et de bases (mais ça reste bien tout de même). Mais si c'est ce chemin-là qu'il faut prendre comme modèle et porter aux nues, euh non...