FlyOn a écrit :Bon, quelqu'un m'explique svp???:(
Et bien selon le QNH le TL n'est pas forcément le même... Exemple en TMA Paris la TA est de 4000ft donc:
- si le Qnh est compris entre 1013 et 1048 (si je me souviens bien, trop flemme pour refaire le calcul), le TL est donc le FL40 et donc le FL50 est séparé de 4000ft.
- si le QNH est compris entre 977 et 1012, le TL est donc le FL50 et le premier niveau utilisable est de facto le FL60, il y a donc "un niveau perdu"!
Les centres de contrôle en route ont toujours été très contents de laisser les approches se "démerder" avec les niveaux de transitions, le jonglage entre altitudes et QNH. Par contre si l'altitude de transition était relevée partout y compris en classe G (que ce soit 18000ft ou autre), les contrôleurs en route récupéreraient le bébé... ce dont ils ne veulent pas!
Et comme le disait Iznogoud, "gagner un niveau" et gagner en simplicité dans les approches se montrerait certainement plus profitable en terme de capacité et de sécurité que dans une plage de niveaux moins chargée.
Pour en avoir déjà discuté avec des controleurs de CCR, pour eux une telle "révolution" est absolument inconcevable!!! Pourtant ce n'est pas impossible: les Américains ont fait preuve de sens pratique: ils ont pris le plus haut sommet sur leur sol, rajouté une MFO de 2000ft, arrondi au millier supérieur... et voila la TA!
Compte tenu du pouvoir des CRNA et du courage légendaire de notre administration de tutelle, une telle logique ne s'est jamais appliquée par le passé. Ainsi, dans les basses couches selon la catégorie d'espace traversée, il faut jongler entre altitude et FL.
Maintenant avec l'Europe, c'est à au niveau communautaire que devra se prendre la décision de relever ou non l'altitude de transition, ce qui ne va pas faciliter les choses.