Il y a de l'aventure, du sexe, du sang, des larmes et une belle aventure humaine....il y a même des contrôleurs aériens Lazio... Et puis cela se passe dans le Pacifique.
Le titre ?
"Les Naufragès du Tsunami"
Le Pitch ?
Le Tsunami les a emportés, il ne les a pas tous tués, il a fait de certains survivants des naufragés.
Le 11 mars 2011 à 14 h 46, un séisme de 9 sur une échelle de 9 a frappé le Japon. Quelques minutes plus tard, un Tsunami géant a touché toute la côte Est. Quand elle s’est retirée, la vague de plus de dix mètres de haut a emporté, d’après les experts, entre 9 et 25 millions de tonnes de débris divers. Il y a eu 15 861 morts et plus de 3 000 disparus. Certains ont survécu et personne ne le sait.
Le Numéro ISBN ?
978-616-91211-4-5 BN-55-20391 Les Naufragés du Tsunami
Pour l'instant, il n'est diffusé en version papier qu'en Asie Du Sud Est : Thaïlande, Laos, Vietnam,Cambodge, il est disponible sur commande içi :
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et là :
http://thailande-fr.biz/
Et dans quelques heures en ebook sur amazon.com
Alors, comme je vous aime, je vais vous donner à lire le premier chapitre. Au moins vous saurez tout de suite si vous allez l'acheter ou pas....
En tous les cas, bonne lecture...Chapitre 1
John Parker / 2 Geisha
Sendai airport 14h46
Reçu Sendai airport, vent du 320 pour 10 nœuds, la piste 27 en service, créneau de décollage à 14h50 locale, je rappelle prêt pour décoller, Tango Delta.
John regarda derrière son épaule les deux « collégiennes » qui devaient avoir bien plus de 18 ans mais qui en paraissaient 15 dans leurs uniformes d’écolières nippones. Encore une fois, le chauffeur du boss venait de lui emmener des passagères et encore une fois, il emmenait de la chair fraiche sur le Yacht de son patron. Et encore une fois il avait les boules de savoir que les deux filles allaient se faire en quelques heures l’équivalent de son salaire mensuel de pilote d’hélico embarqué… Et puis il se mit à sourire en pensant que demain matin il serait certes moins riche qu’elles, mais qu’il aurait surement moins mal au cul… Enfin, c’était comme ça. Décollage dans 4 minutes, 10 minutes plus tard il se poserait sur le « Princess Sabrina », le yacht de 32 mètres de long appartenant à la Fukushima limited corporation et les « écolières » iraient distraire toute la nuit et sans limites, son patron, le PDG de la dite corporation. Pendant ce temps, il pourrait enfin siroter son whisky du soir en regardant les infos sur CNN. Il continua sa check list avant décollage et alluma le signal lumineux « attachez vos ceintures ». Inutile d’essayer de leur parler, les deux filles ne s’occupaient guère de lui, elles n’avaient même pas mis les écouteurs de bord et de toutes manières, elles profitaient de l’insonorisation parfaite de l’hélicoptère pour babiller tranquillement dans la langue de Hiro Hito sur des sujets surement hautement philosophiques ! La preuve, pendant qu’elles parlaient entre elles, elles envoyaient aussi des messages sur face book et twitter depuis leur Ipad et Samsung notes… Il ne connaissait même pas leur nom, en tous les cas, dès demain matin il les ramènerait à l’aéroport et il ne les reverrait surement jamais. Dans deux ou trois jours, deux ou trois autres jeunes filles les remplaceraient… déguisées en infirmières ou en sorcières, voire en femmes du monde ou même en prostituées suivant les scénarios imaginés par le Boss, de toute façon, il ne passait pas les commandes, mais faisait juste les livraisons …
Au moment où il embrayait le rotor de son EC 135 biturbine, des exclamations en Japonais, en anglais et des cris dans des langues incompréhensibles retentir dans la radio de bord. En tournant la tête, John vit arriver à une vitesse inouïe depuis le côté gauche de la piste une immense vague de plusieurs mètres de haut.
Avant qu’il ait pu comprendre ce qui se passait, son appareil fut balayé par la puissance monstrueuse de la mer en furie. La turbine ne s’arrêta pas tout de suite et pourtant ils étaient roulés dans tous les sens sans pouvoir rien faire que subir les mouvements de la mer déchainée, les pales du rotor à peine lancée servaient d’amortisseurs et se brisaient l’une après l’autre dans un bruit infernal. Ils se retrouvèrent dans le noir complet en une seconde et les seuls cris que John entendit furent ceux de ses passagères qui hurlaient de manière hystérique. Heureusement pour lui, en suivant sa check list, il avait attaché et bloqué son harnais de sécurité, pas comme ses connes de passagères qui toutes occupées à leur réseaux sociaux ne l’avait pas fait… Lui avait seulement la tête qui tapait le montant du pare-brise de temps à autre et ses jambes heurtaient le bas du tableau de bord. Pendant ce temps, les filles faisaient du trampoline sur leurs sièges et venaient heurter avec leur tête et leurs fesses, le plafond puis le plancher de manière alternée… Mais brutale…
La turbine arrêta soudain de gémir au ralenti et dans un réflexe conditionné dû à des années d’entrainement dans les Marines, du temps où il y était pilote embarqué sur des porte-hélicoptères, John déclencha le gonflement de la flottaison de secours. En même temps il se dit que c’était complétement con car la flottaison, c’était fait pour rester à la surface en cas de panne moteur, hors depuis un bon moment, il n’avait rien vu d’autre que de l’eau noire par les pare-brises restés miraculeusement intacts. Il remercia mentalement son patron qui en plus de l’option air conditionné, avait opté pour le double plexiglas pour isoler la cabine des ardeurs du soleil. En l’occurrence, cela le protégeait efficacement des assauts de la mer en furie et des débris qu’elle charriait.
Après un temps qui leur avait semblé infini mais qui en fait n’avait pas duré plus de quelques dizaines de secondes, ils se retrouvèrent dans un calme relatif. De l’eau rentrait lentement dans la cabine par les interstices des portes et ils étaient en tous les cas pour les filles … assises sur leur cul, mais au plafond de la cabine. John alluma la lampe de secours au plafond puis défit son harnais et comme ses passagères il se retrouva collé au panneau de contrôle supérieur. Bon, l’hélico flotte, d’accord, il flotte à l’envers, mais il flotte se dit-il.
Mais pourquoi?
Sumimoto gas and oil company Sendai 14h46
Hiro Watanabe
- Dis donc Hiro, c’est à ton tour d’aller dedans… Moi je garde la porte et je te fais passer les outils dit Sishedo.
Le partenaire de Hiro pour le nettoyage des cuves de stockage de gaz joignit le geste à la parole en ouvrant la trappe de visite et en se penchant comme pour faire la révérence pendant que Hiro enfilait sa ceinture d’outils. Ce n’est pas que le travail à l’intérieur soit compliqué ni pénible, mais il était légèrement claustrophobe sur les bords et quand il pouvait éviter de passer plusieurs heures enfermé dans le noir juste éclairé par la lampe frontale modèle 122 B installée sur son casque, il était content. Mais aujourd’hui, manifestement Sishedo ne lui laisserait pas passer son tour et donc il devrait prendre sur lui et vaincre sa peur du noir et de l’enfermement afin de nettoyer la cuve verticale haute de plus de 15 mètres et de près de 3 mètres de diamètre. Avoir peur du noir ! Le comble pour un ouvrier de maintenance spécialisé dans les travaux à l’intérieur des cuves, cheminées et autres trous obscurs…
Hiro travaillait maintenant depuis deux heures dans le noir et il avait apprivoisé peu à peu son anxiété, il avait un truc pour ça : il pensait au sexe… il imaginait en détails sa prochaine relation sexuelle avec sa copine Junko et ma foi, cela lui faisait passer le temps et oublier ses peurs, il arrivait même à rire intérieurement en pensant à sa peur des trous noirs qu’il oubliait pourtant en voyant sa copine nue sous certains angles… Il venait de finir de piqueter un morceau de rouille quasiment au sommet de la face interne de la cuve ; il appela Sishedo pour qu’il lui envoi, par la corde passée dans la poulie accrochée juste au-dessus de sa tête, au sommet de la cuve, un nouveau set de produit antirouille pour qu’il puisse finir le travail. Au lieu d’une réponse, ce fut un cri de frayeur inarticulé qu’il entendit. Au même instant, la trappe située au pied de la citerne se referma et c’est lui qui se mit à crier ! Il était dans le noir complet et avant qu’il ait pu traiter de connard son équipier parce qu’il venait de lui faire une sale blague, il sentit la cuve vaciller, puis carrément partir en vrille sur elle-même et enfin faire le ludion. Malgré ou à cause de son harnais, Hiro resta bloqué en haut de la cuve et alla taper tel un pendule dans tous les sens. Il perdit son casque de sécurité et dans la seconde suivante après le choc de sa tête contre le sommet de la cuve, il perdit connaissance.
Un moment après, le gout du sang dans sa bouche lui fit reprendre ses esprits. Il était dans le noir complet, du bout des doigts, il fit le tour de son crâne et découvris une plaie par laquelle le sang coulait. Après un moment il réalisa qu’il était assis près de la poulie au sommet de la cuve. La citerne était manifestement à l’envers, l’ouverture était en haut et non plus en bas….
Mais pourquoi ?
Mont Sendai 14h 46
Philippe Blair/Susan Hill
- Tu as bien compris Susan ? Je compte jusqu’à 3, puis nous courons ensemble, la voile se gonfle et nous décollons. Ne t’inquiètes pas, dans une demi-heure nous serons posé sur la plage que tu vois en bas à droite et tu auras fait ton baptême de parapente. Tu vois, hier soir au Dragon club, quand tu m’as dit que tu ne couchais pas le premier soir, je t’ai cru et pourtant, tu ne pensais pas pour autant t’envoyer en l’air avec moi le premier jour, hein ?
Aller, le vent est pile dans l’axe : 1, 2, 3 c’est parti, ok la voile lève bien, on court dans la pente et hop on vole !!! Génial non ? Mais, Attends, c’est quoi ce bordel, la plage grandi à vue d’œil, la mer se retire comme la marée, mais à la vitesse grand V ! C’est géant ! Je n’ai jamais vu ça !!!
- Philippe, tu essaies de me faire la version parapente du « coup de la panne » ?
- Non, je te dis que je n’ai jamais vu ça. En tous les cas, on n’a pas le choix : on continue notre vol et on verra bien, merde, le vent change, il se renforce et vient du large, regarde, la mer revient à toute vitesse, c’est pour cela que le vent augmente. Putain de merde, un Tsunami géant ! Je vais essayer de rester le plus longtemps possible en l’air pour essayer de rejoindre la terre ferme…
Rien à faire, on est en plein descendance avec la mer qui se retire, on va devoir amerrir rapidement. Tu vois le petit bateau de pêche qui tourbillonne, je vais essayer de nous poser dessus, sinon c’est le bouillon… Prépares-toi, cela va être chaud car le bateau gite d’un bord sur l’autre en tournant.
Merde, le mat de charge !
- Philippe, Philippe, réveilles-toi ! Philippe tu es mort ?
- Non, mais presque ! Quand la voile s’est prise dans la grue du bateau, la claque m’a fait taper dans le mat et j’ai perdu connaissance et toi ?
- Pareil, mais ton corps a amorti le choc et j’ai moins morflé que toi.
- Bon, il ne nous reste plus qu’à descendre et à voir les gars du bateau. Attention, je débloque le harnais, accroches-toi au mat et descends doucement, je te suis.
Hé ho ? Il y a quelqu’un sur ce bateau ?
Tu parles, un bateau pour la pêche à la crevette, il doit y avoir 2 membres d’équipages maximum… Mais là, il n’y a personne…
Pourquoi ?
et même crédible