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Face au déclenchement de l'alarme, le contrôleur aérien en poste aurait donc demandé une confirmation au pilote tunisien, qui lui a confirmé viser la piste 04L, et non celle de droite où l'avion d'EasyJet se préparait à décoller. Finalement, "l’alarme persistant, c’est là que mon collègue lui a fait remettre les gaz", relate Pascal, effrayé à l'idée de penser à ce qui a été évité de justesse. "Le pilote n’a jamais vu l’EasyJet, même si de nuit ce n’est pas simple à sa décharge".
J’ai pas l’habitude de faire de catastrophisme, mais c’est de l’ordre du miracle. Les personnels sont très marqués.

Une piste mieux éclairée que l'autre ?
Mais l'erreur avérée du pilote n'est pas la seule explication à l'incident du dimanche 21 septembre, à en croire Pascal. L'un des "facteurs contributifs" comme il les nomme, se trouve directement sur les pistes. "Les pilotes se plaignent depuis plus de 6 mois d’une différence d’intensité lumineuse dans le balisage des pistes de Nice", dévoile le contrôleur aérien.
L’une a été changée avec des LED, l’autre a des vieilles ampoules qui éclairent moins.

Désormais, une fois la nuit tombée, les approches se font dans l'axe, au dessus du cap d'Antibes