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Bobcat a écrit : mercredi 29 déc. 2021 12:55 C'est bien le pourquoi de mon smiley Et moi aussi, je préfère décoller vent du cul face à la mer.... J'ai fait ça pendant des années dans la baie de Povai à Bora Bora. Posé sur le stade juste au pied de la montagne, sous le vent des alizés

DC8 a écrit : mercredi 29 déc. 2021 11:29

Bobcat a écrit : mercredi 29 déc. 2021 10:12 Le dernier, c'est du vol de pente pour sortir du trou

la c'est plutot l'inverse, car si le vent est de face au decollage, la pente positive elle est de l'autre cote de la montagne , la ou il est il va se trouver dans la degeulante,, Moi avec un avion sous motorise ( la grande majorite de ce que je vole maintenant) je prefere decoller avec le vent dans le cul face a la mer, quitte a avoir un roulage plus long et un taux de montee merdique , plutot que de me retrouver dans une deguelante face a la paroi.

On voit tout de suite le vélivole et/ou le pilote montagne !

C'est bien le pourquoi de mon smiley

DC8 a écrit : mercredi 29 déc. 2021 16:51 Les deux mon colonel. La montagne cela se respecte , et de loin si possible. Comme le disait Michel Ziegler patron d'Air Alpes quand un jeune retraite AA ou AF avec quelques milliers d' HdV venait demander un job chez lui : "Desole mais c'est plus facile pour nous d'apprendre a un gars ne ici en montagne a voler que de t' apprendre a toi la montagne "

mr.cyclopede a écrit : jeudi 30 déc. 2021 21:57 Encore un qui va nous traiter de paralysés de la voilure !

Christophe_O a écrit : mercredi 05 janv. 2022 12:32 Ceci étant, voler à ces altitudes avec uniquement de l'oxygène via des canules nasales, il ne faut pas oublier d'inspirer par le nez.....

Hotel Echo a écrit : mardi 04 janv. 2022 21:38 A propos du vol en montagne, il ne faut pas oublier l'un des pionniers français Henri Giraud. Je l'ai connu à Grenoble en 1963 (j'étais poussin en classe AIR à l'EPA), et j'ai eu l'occasion de voler une fois avec lui. Le bonhomme était très décontracté et cordial avec ses élèves.
A l'époque, il cherchait de nouvelles pistes en montagne. Il n'était pas rare de le voir rentrer après le coucher du soleil et tourner au-dessus de l'aérodrome, en attendant qu'on lui éclaire la piste avec trois ou quatres voitures, afin qu'il puisse se poser. C'était une connivence presque spontanée avec lui.
Le personnage : un phénomène extrêmement sympathique, passioné de montagne, toujours à notre écoute ce qui est appréciable.

mr.cyclopede a écrit : samedi 08 janv. 2022 15:57

Hotel Echo a écrit : mardi 04 janv. 2022 21:38 Autre difficulté, les differences de trajectoires entre avions, en général parallèles à la paroi, et hélicos qui quand ils le peuvent, évoluent bien plus perpendiculaiement à elle.

C'est une impression en fait on évolue en ayant toujours une "porte de sortie" au cas ou un rabattant ou une rafale nous empèche de franchir la crête ou de passer un col. On utilise des trajectoires en "paire de lunettes", en "8", parallèle à la paroi pour grimper ou faire la reco d'un point de poser ( Ne pas oublier qu'il n'y a pas de piste balisé, pas de manche à air et pas de PAPI, c'est le pilote qui choisit sont point de poser ) pour toujours avoir une échapattoire à 45°d'un coté ou de l'autre cas de rabattant ou de panne moteur.... Enfin, en cas de vent fort, on se présente bien plus haut que le point de poser et le plus face au vent possible pour éviter les turbulences et les tourbillons marginaux et avec un angle d'approche qui augmente avec la force du vent et qui peut aller quasiment à une approche verticale quand le vent est très fort.. Ne pas oublier que quand un hélico se pose dans un col, il s'agit en fait d'un "demi venturi" et que le vent y accèlère très fort surtout dans les rafales et les rabattants de l'autre coté... Ceci dit, pour moi la montagne c'est pour faire du ski