Ben c'est logique. Nul besoin d'être deux pour piloter, ça se saurait ! En plus la sécurité n'a pas besoin d'être renforcée sur un vol transportant du frêt, en cas de crash il n'y aura qu'une seule victime dans la mesure où le pilote se crashera tout seul et en zone inhabitée ( cf check-list " avant crash " ) ! Enfin, plus besoin de stage CRM et autres billevesées. Et imaginez les économies d'avionique, de siège dans le cockpit.
ouais,, attention quand meme , pour info il y a deja des business jets qui sont certifies et utilises monopilotes. le Citation encore+ est meme un assez gros,,
Et pas trop de differences entre un cockpit de Phenom300 et celui d'un E190.. donc techniquement...
C'est vrai que pratiquement tous les Citations sont mono-pilote mais en transport public ils sont obligatoirement exploité à 2. Quand c'est du transport privé ou l'avion appartient à l'entreprise la plupart des dirigeants veulent quand même 2 pilotes à bord pour leur sécurité !
On ne va pas se mentir, le pilotage en mono pilote est aisé, n'importe quel pilote professionnel un peu expérimenté est capable de piloter son avion multi pilote en monopilote, d'ailleurs on s'y entraîne régulièrement en incapacité d'un des 2, le débat n'est pas là. Le débat se situe sur la plus value d'être encore 2 dans les cockpits du futur, car il est acquis à mon sens que dans les cockpits d'aujourd'hui la réponse est oui, les erreurs de routine en moyenne 7 par heure et par pilote, la complexité de certaines tâches lors de vol en conditions techniques et/ou météorologiques dégradées, font que la plus value d'être 2 est juste une évidence. C'est pour demain que la question se pose, d'ailleurs c'est du même ordre que l'avion sans pilote, et la réponse réside bien évidemment dans les progrès à venir de l'intelligence artificielle, car si n'importe quel automatisme est actuellement capable de réaliser l'entièreté d'un vol et ce sans les erreurs routinières des pilotes, c'est bien du côté décisionnel en cas d'imprévu et de changement que réside l'intérêt de l'opérateur humain. Le fait de pouvoir n'être plus qu'un seul à bord sera possible quand la fiabilité des automatismes sera suffisante pour palier et assister le pilote pour tout imprévu technique ou météorologique permettant de laisser une charge de travail supportable pour le seul pilote présent à bord. Tout pilote ayant eu à subir quelques événements un peu chauds voire très chauds sait très bien qu'entre le stratle effect et la charge cognitive résultant la notion de charge de travail est juste essentielle.
Tu as parfaitement résumé la situation Pégase. Pas un mot à rajouter.
Si, merci pour l'éclairage.....
Le rapport mathématique entre la surface alaire et le poids du bourdon démontre qu'il lui est impossible de voler. Mais le bourdon l'ignore, c'est pourquoi il vole... (I. S.)
Comment se transmet l'expérience à la sortie de l'école !? Quid de l'émotivité sur les premiers vols avec XX passagers derrière !? Et les '' Cross Check !? Les prises de décisions en solo ,sans le '' plus '' de la délibération en équipage ? Les risques de somnolence (Fatigue, longs vols ,routines, ...)Pas de recoupement sur le perçu ( radio, bruit,sensation ...)
P.S : Personnellement, j'ai 'volé environ 1000H en mono pilote sur jet d'affaire à travers le monde...
Tres bonne explication Pegase, ainsi que les "lievres" souleves par Chomel. La NASA a deja plache serieusement al dessus avec leur " super dispatcher" au sol .
Pour ceux qui veulent aller un peu plus loin , voici papier presente en 2014 lors d'une reunion sur l'automatisation https://www.aviationsystemsdivision.arc ... imoria.pdf
En gros par pour demain avec 300 pax derriere mais pour apres demain.. entre UPS temps va commencer la validation avec des paquets en disant dela ouvertement que demain pour eux ce n'est pas le SPO, c'est les drones..
Jusqu'à maintenant aucun code n'a tenu bien longtemps ! Qu'en sera t il avec des pirates prenant le contrôle d'un gros drone transportant des passagers ?Déjà quelques bons exemples : En Iran ,en Israel et sans doute en Russie...
Lorsque j'étais encore jeune j'ai discuté avec un pilote de Piper Cheyenne qui volait tout seul en IFR. Il me confiait son appréhension pour des percées conventionnelles, entre les tops, les calculs mentaux, la lecture des instruments et la radio, la surcharge. Ainsi il aimait bien embarquer un radio, et préférait par dessus tout le guidage radar vers un ILS ou les approches à vue. Même si l'avionique a énormément évolué depuis, la tâche me semble encore trop élevée. Et je comprends mieux maintenant les pilotes de Citations et autres light jets qui fréquentent Le Bourget, des vitesses au glide indignes pour de tels avions , des demandes de répétition de clairances plus fréquentes que la moyenne, ...
Chomel, DC8, vous avez tout à fait raison. Aucun système ne résiste à l'intrusion. Ce n'est qu'une question de temps...
Waelher, c'est vrai que les percées IFR seul à bord au début c'est un peu chaud..... Par manque de pratique aussi.... Heureusement aujourd'hui l'électronique supplée.... Mais pour les fondamentaux?.....
Le rapport mathématique entre la surface alaire et le poids du bourdon démontre qu'il lui est impossible de voler. Mais le bourdon l'ignore, c'est pourquoi il vole... (I. S.)