Grace au Canard enchainé, nous avons une idéede la rigueur qui règne au palais :
Pour se rendre en Nouvelle-Calédonie via Pékin, le 26 août 2011, Nicolas Sarkozy a utilisé son avion présidentiel flambant neuf (qui, souvenez-vous, a été équipé de deux fours permettant de réchauffer et de griller les aliments pour 75 000 €, l'option désactivation d'une porte de l'appareil pour 1 200 000 € et des rideaux motorisés d'un montant de 310 000 €)...
Pourtant, notre cher président a dû abandonner son gros avion à Pékin sur le chemin du retour. En effet, celui-ci est trop gros pour atterrir sur le petit aéroport près de Saint-Tropez. Or, c'est bien là que Nicolas Ier voulait se rendre pour « prolonger ses vacances en compagnie de madame au Cap Nègre », écrit le journal satirique.
Le Président aurait pu rentrer à bord du (trop) gros avion présidentiel avec toute sa suite, et parcourir les 700 km séparant Paris de St-Tropez en avion, en limousine, en hélicoptère ou en carrosse. Mais c'était apparemment trop de dérangement pour Sa Majesté.
Pour pouvoir obtenir ce qu'il désirait, Nicolas Ier a donc tout simplement fait venir « un Falcon 7X à cocarde tricolore », vide de passagers, depuis Paris jusqu'à Pékin (soit 8 200 km), afin d'atterrir directement à St-Tropez sans passer par Paris (c'est tout de même plus commode). Ainsi, tandis que la suite présidentielle regagnait Paris à bord du (trop) gros avion présidentiel, Nicolas Ier a emprunté le jet de la République qui l'attendait sur le tarmac pékinois depuis deux jours, « gardé par deux poulets du Groupe de sécurité de la présidence de la République ».
Mesure d'économie
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