le raid du mali , les helicos la verité

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le raid du mali , les helicos la verité

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Raid au Mali du 8 janvier - La vérité après les spéculations

Une enquête approfondie publiée par "Valeurs Actuelles du 27 janvier remet les pendules à l'heure et les ragots ou rumeur au placard !

Le coco Vals, porte parole du partie socialiste, qui au lieu de se soucier des éventuelles blessés parmi les militaires engagés pour tenter de sauver des otages civils en stoppant les ravisseurs islamistes d'Aqmi, réclamait sur tous les médias une enquête parlementaire et traitaient l'armée d'incapables d'amateurs et d'avoir tiré sur les otages. Il ne lui reste plus qu'à se cacher dans un trou à rats et se rouler dans son pipi !!

Même si la confirmation avait déjà été donnée par l'autopsie que ce sont bien des balles 7,62 de kalachnikov, donc des ravisseurs, qui ont tué le 2° otage brûlé dans la jeep, on y apprend que sur les 3 Hélicos engagés deux se sont bien fait "allumer" par les terroristes, qu'un des Cougar a été sérieusement touché et que deux membres de l'équipage ont bien été blessés dont un pilote.

Bravo encore aux équipages et aux commandos du COS largués dans l'urgence à près de 1000 Km des bases de départ.
Comme le reconnaissent les professionnels et les journalistes, le COS a réalisé une prouesse tactique et logistique

Bravo donc aux commandos du 1er RPIma de Bayonne et du 13° RDP de Souge (anciennement basés à Dieuze) ainsi qu'aux équipages des 3 Cougar de l'ALAT, du 4e RHFS de PAU (Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales - transport et appui-feu) ...
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Re: le raid du mali , les helicos la verité

Message par full1 »

Mali : révélations sur notre raid éclair
Frédéric Pons le jeudi, 27/01/2011
dans Monde
L’audacieuse opération du 8 janvier a échoué à libérer nos otages.

Elle démontre pourtant une détermination et des savoir-faire dont les Français peuvent être fiers. Enquête en France et en Afrique.

Le raid du 8 janvier dans le désert malien a été mené aux limites des possibilités, au terme d’une audacieuse manuvre tactique et logistique dont peu de pays sont capables. Même si elle n’a pas permis de libérer vivants Antoine de Léocour et Vincent Delory, nos deux jeunes otages enlevés le 7 janvier à Niamey, elle prouve aux terroristes et aux États africains la détermination de la France à agir (lire notre article page 39). Menée en France et en Afrique, notre enquête démontre aussi les savoir-faire exceptionnels de l’armée française, malgré la mort malheureuse de Vincent et Antoine, 25 ans tous les deux, assassinés par leurs ravisseurs.

Le vendredi 7 janvier, les deux jeunes dînent au Toulousain. Ce “maquis” (restaurant avec une terrasse ouverte) du centre de Niamey est fréquenté par des expatriés. Deux braves “gardiens” de parking, des badauds et quelques mendiants se tiennent en général devant le portail. Pas de garde armé…

Les terroristes liés à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et leurs complices, des “agents dormants” résidant à Niamey, ont repéré leur cible. Les premiers Blancs qu’ils aperçoivent sont Vincent et Antoine, attablés près de l’entrée. Ils les saisissent et s’enfuient. Ils ont deux véhicules. Leurs complices les guident vers la sortie nord de la ville.

Dès que l’alerte est donnée, un 4x4 de la garde nationale nigérienne équipé d’une mitrailleuse de 12,7 millimètres se lance à leur poursuite, et les postes de gendarmerie de la région nord sont mobilisés. Cette réaction rapide de l’état-major nigérien est une bonne surprise. La nasse va se refermer sur les ravisseurs en moins de six heures, au terme de trois accrochages.

La première action armée se déroule en pleine nuit, à 20 kilomètres de Ouallam, au bout du mauvais ruban d’asphalte qui arrive de Niamey, 155 kilomètres plus au sud. La brigade de gendarmerie de Tillabéry, à l’ouest de Ouallam, a envoyé un Toyota et dix gendarmes sur l’axe probable de fuite vers le Mali, pour faire jonction avec le 4x4 de la garde nationale.

Par chance, le groupe terroriste a été retardé. Il a mis cinq heures pour atteindre Ouallam, au lieu des deux heures trente prévues. D’abord, il est lourdement chargé : outre les cinq ravisseurs et les deux otages, entravés, il emporte des bidons de carburant supplémentaires et des caisses de munitions, dont des roquettes de RPG. Ensuite, il a crevé à la sortie de Niamey. Les terroristes ont aussi pris une piste de brousse, moins rapide que la route goudronnée.

Sur ce plateau immense et vide, personne ne circule la nuit. Le groupe Aqmi a vite repéré les phares de ses poursuivants. Ils s’arrêtent pour monter une embuscade. Dans l’obscurité, la nasse est invisible. Le contact est rapide, sanglant. Le capitaine commandant la colonne nigérienne est mortellement blessé. Ses hommes rompent le combat pour l’évacuer vers Ouallam. Restés seuls, les gendarmes décident de reprendre la poursuite. Courageux, mais trop faiblement armés.

Les terroristes sont quand même inquiets. Ils savent que leur chef, Mokhtar Belmokhtar, a posté un véhicule de recueil au sud de Ménaka, la première bourgade malienne au nord de la frontière. Ils l’appellent au secours : « Par Allah, mes frères, aidez-nous ! On est en difficulté… » Les deux 4x4 d’Aqmi – les ravisseurs et leur renfort – se retrouvent au sud de la frontière malienne. Ils veulent une victoire totale. L’occasion est trop belle de massacrer leurs poursuivants et de récupérer leur véhicule, les armes et les munitions. Excellent pour la propagande d’Aqmi !

Une certitude : ils sont bien sur l’axe Ouallam-Ménaka

Les terroristes montent une nouvelle embuscade. Ils recouvrent leurs deux 4x4 de bâches pour faire croire à un campement de nomades touaregs. Ils ont l’avantage du terrain et de l’ouverture du feu. Surpris, les gendarmes sont “explosés” en quelques secondes : un ou deux morts, quatre blessés, leur véhicule est pris. Les survivants se replient dans la nuit vers Ouallam. Ils n’ont plus de moyens de transmission, ce qui explique l’alerte tardive. Lorsque le compte rendu arrive enfin à Niamey, le bilan est minimisé : il n’indique pas clairement la capture de leur 4x4, ni celle des quatre gendarmes.

L’état-major nigérien sait que les Français vont lancer une opération. Il ordonne aussitôt à ses postes du Nord de se replier, pour éviter toute confusion sur le terrain. Cet accrochage brutal est un revers pour le Niger.

Le sacrifice de ses gendarmes a pourtant permis de lever une incertitude : les ravisseurs foncent bien sur l’axe Ouallam-Ménaka, en route vers leur sanctuaire du nord du Mali.

Le groupe Aqmi a repris la piste en plaçant le 4x4 bleu de la gendarmerie au milieu du convoi, les quatre gendarmes blessés entassés à l’arrière sous la garde d’un terroriste. Ni les Nigériens ni les Français ne le savent. De leur côté, les ravisseurs ignorent qu’ils sont maintenant suivis à la trace : parti de Niamey dans la nuit, un bimoteur Atlantique 2 de l’Aéronavale les a retrouvés et les “marque”…

Le raid français est enclenché. Nicolas Sarkozy et ses chefs militaires savent que les premières vingt-quatre heures sont décisives pour tenter de sauver les otages. Le général Benoît Puga, son chef d’état-major particulier, et l’amiral Édouard Guillaud, le chef d’état-major des armées, sont favorables à une action immédiate. Ils donnent les éléments de décision au chef de l’État, en voyage aux Antilles.

Plus discrètement, le général Frédéric Beth, patron du Cos (Commandement des opérations spéciales), prépare son ordre d’opération. Rigoureux, méthodique, ce béret rouge a su réinstaller les forces spéciales “au premier niveau de la boîte à outils”, en Afghanistan (notamment sur le dossier des journalistes otages) et au Sahel. Beth profite de sa bonne expérience des cabinets parisiens : il a servi à Matignon. « L’entraînement c’est bien, l’action c’est mieux, témoigne un officier du Cos. Les forces spéciales sont revenues aux affaires. On a multiplié les personnels projetés par trois. »

Beth peut compter sur l’appui de Puga. Lui-même ancien patron des forces spéciales et de la Direction du renseignement militaire, ce légionnaire parachutiste connaît bien leurs capacités. Il sait que les unités prépositionnées à Ouagadougou (Burkina) depuis l’été dernier sont prêtes.

Mais l’opération est complexe : « Il s’agissait de mettre un ensemble de combat cohérent en un point inconnu du terrain, à 500 ou 1 000 kilomètres des bases de départ…» Le Cos va réaliser une prouesse tactique et logistique. « Audacieux mais jouable », concluent Guillaud et Puga en validant le concept d’opération.

Le feu vert est donné dans la nuit. La force d’assaut est lancée : avions Transall (largage et poser d’assaut) de l’escadron Poitou, Cougar du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau (transport et appui-feu), commandos du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (Bayonne), du 13e régiment de dragons parachutistes (Souge) et de l’armée de l’air (Dijon), transmetteurs à longue distance… Au total, de Dakar à Niamey en passant par Ouagadougou et Bamako, près de 200 militaires participent à l’opération, dont la trentaine d’hommes dédiés au raid contre le groupe Aqmi.

La première difficulté était de localiser le convoi terroriste. Après l’avoir définitivement “accroché” vers 4 heures du matin, l’Atlantique 2 ne le lâche plus. Il vole à distance de sécurité – entre 8 et 10 kilomètres –, inaudible pour les terroristes. Autre souci : le moment et le lieu de l’intervention. L’analyse du terrain montre qu’il faut intervenir dans la région de Ménaka, pour intercepter les ravisseurs avant qu’ils ne filent vers le massif des Ifoghas, où sont déjà retenus les cinq otages enlevés à Arlit le 16 septembre. Leur recherche serait beaucoup plus difficile. L’élongation du dispositif français deviendrait “très limite”.

L’explication sur la mort des gendarmes nigériens

Des commandos sont largués près de Ménaka. Ce cordon de sécurité doit “couvrir” vers le nord. Mission : détecter et interdire tout déboulé de renforts terroristes. Il doit aussi intercepter les ravisseurs venus du sud, au cas où ils échapperaient au raid des trois Cougar engagés. Les hélicoptères ont l’ordre de neutraliser le convoi terroriste. Les tireurs de précision embossés aux portières sont entraînés à le faire, en tirant dans le moteur de véhicules en marche. Ils l’ont fait avec succès, à plusieurs reprises, contre les pirates somaliens ou les vedettes rapides des trafiquants de drogue.

En approche rapide à très basse altitude au-dessus de l’immensité plate, les Cougar croient surprendre la colonne Aqmi, à une vingtaine de kilomètres en territoire malien. Pas de chance : les terroristes sont à l’arrêt, comme le confirmeront deux gendarmes nigériens rescapés. Des complices locaux les ont sans doute informés de la présence d’hélicos ou d’avions dans la zone de Ménaka…

Quand les Cougar déboulent, ils tombent sur une position défensive déployée sous une maigre végétation. Dans la poussière et le fracas des armes, les commandos français distinguent les trois véhicules arrêtés, des hommes armés à bord de chacun d’eux. Les terroristes font une “boule de feu”, y compris au lance-roquettes RPG. Deux hélicoptères sont touchés, dont un sérieusement. Deux Français sont blessés, dont un pilote.

La riposte est instantanée mais d’une précision extrême. Deux terroristes veulent s’enfuir à pied, emmenant un otage. C’est Antoine. Cernés, ils l’abattent, “à bout touchant” derrière la tête, après l’incantation rituelle – “Allahu akbar…”–, avant de mourir à leur tour. Resté dans le pick-up, Vincent est aussitôt mitraillé par le terroriste qui le gardait.

Le 4x4 bourré de carburant et de munitions s’enflamme, puis un autre. Vincent est-il déjà mort ? Le rapport d’autopsie – non encore rendu public – ne l’établit pas clairement. Il parle de « cinq plaies par armes à feu et divers éclats » et de « brûlures extrêmement importantes » sur le bas du corps. Une certitude : les balles sont bien du 7,62, tirées par une kalachnikov. Nos otages viennent d’être assassinés.

Les corps de Vincent et d’Antoine seront aussitôt rapatriés à Niamey en Transall, avec deux gendarmes nigériens blessés. Une autre rotation ramènera les corps de deux gendarmes et de deux terroristes tués. Les autres ont été carbonisés dans le convoi. Quelques-uns auraient pu s’enfuir.

Comment sont morts les gendarmes nigériens ? « Ils ont été sacrifiés », entend-on à Niamey, où on a parlé de «bavure». Il n’en est rien. Faute de renseignements précis, les commandos français ignoraient leur présence. Ces gendarmes n’étaient pas entravés, d’où la confusion avec les terroristes. Les malheureux sont morts dans l’assaut, sans doute en cherchant à s’échapper du 4x4.

Pour couper court à toute polémique, Alain Juppé recevait jeudi dernier Ousmane Cissé, le ministre nigérien de l’Intérieur, saluant « le courage des unités nigériennes engagées dans la poursuite des terroristes ». Juppé et Cissé soulignaient aussi « la convergence de vue complète des deux gouvernements dans la lutte antiterroriste au Sahel ». Ils affichaient cette double priorité commune : réorganiser la sécurité des expatriés français et reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire. Frédéric Pons

Photo : Matériels pris à Aqmi par l'armée mauritanienne © SIPA
Modération : c'est la dernière fois que que tu mets un copier/coller, la prochaine fois je supprimerai tous les sujets qui n'ont pas un lien
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Re: le raid du mali , les helicos la verité

Message par full1 »

??? il y a tout de meme la reference en entete ,,, de l auteur et du media :shock: :oops: ?,?,


Frédéric Pons le jeudi, 27/01/2011
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Re: le raid du mali , les helicos la verité

Message par kingair200 »

Les Copyright ça existent donc pas de copier/coller tu fais un résumé ou tu mets le lien vers l'article !!!
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serval
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Re: le raid du mali , les helicos la verité

Message par serval »

full1 a écrit :
Une enquête approfondie publiée par "Valeurs Actuelles du 27 janvier remet les pendules à l'heure et les ragots ou rumeur au placard !
Valeurs actuelles ?

J'y étais abonné en 1987 lorsque les OCCA ont fait 17 semaines de grèves à raison d'1h par jour, entre 7 et 8 chaque matin, tout en se faisant prélever un trentième indivisible selon l'amendement Lamassourre, envoyé en mission par Chirac, dont le but était d'envenimer la situation en poussant les contrôleurs à la grève totale.

Ce qu'ils n'ont pas fait, gardant la tête froide.

17 semaines à user de leur droit de grève avec service minimum, chaque matin. Tout en perdant une journée entière de salaire et primes.
Le gouvernement n'a pas pu tenir.

Mais là n'est pas le propos.

J'étais au CRNA-Est, en salle de contrôle tous les jours ou presque, j'ai vécu ces événements en direct.
Et j'ai lu la désinformation semaine après semaine dans mon magasine "Valeurs actuelles".
Plus les mensonges sont gros, plus ils sont énormes, mieux ils passent !

Je me suis désabonné avec pertes et fracas.
J'ai compris définitivement que tout journaleux (je n'en connais pas qui mérite le terme de journaliste), est un menteur à la solde de son patron, et dont la mission est de caresser son lectorat dans le sens du poil.

Accessoirement c'est depuis cet épisode là que j'ai cessé de voter à droite.
C'est pas parce qu'on est majoritaire qu'on a raison. Etre majoritaire, ça signifie seulement qu'on est... une majorité. Or, on peut être une majorité à se tromper.
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Re: le raid du mali , les helicos la verité

Message par full1 »

serval : tu as raison , quelques part il faut savoir pour qui roule le media , tout comme pr qui roule le journaliste auteur du reportage ,,, certains appartiennent aux medias eux meme donc asservi a celui ci ,,
d autres journalistes sont "independants " et vendent leurs sujets au plus offrants !
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