Imaginons un Monsieur R, rachetant une Compagnie aérienne avec l'appui de l'administration d'un pays.
Un an plus tard, suite à une gestion prévisible, l'entreprise S en question n'a plus d'argent dans ses caisses.
L'administration du pays, soucieuse de préserver le périmètre de l'emploi dans un secteur durement touché, demande à la grosse compagnie nationale de reprendre des parts dans S.
Arrive à ce moment à point nommé l'entreprise A qui reprend S pour disons par exemple, 6,5 MEuros.
Tout le monde est soulagé, tant A est connue et réputée sur le marché.
Imaginons maintenant les plans de A.
Les nantissements de S (Argent bloqué sur des comptes en garanties pour les fournisseurs) représentent, disons, 12,5 MEuros.
L'entreprise A négocie avec les fournisseurs une suppression du nantissement, garantie par la reprise des objets en questions dont le loyer est l'un des plus bas du marché, disons, 600 000 USD et sachant qu'il est possible de les repositionner immédiatement sur un marché des Antilles de l'ouest spécialisées dans les produits pétroliers.
L'entreprise A a donc récupéré 6 MEuros avant dépot de bilan de S et récupéré des contrats extrèmement bien négociés sur du matériel introuvable sur le marché.
L'honneur est sauf pour tout le monde et les salariés de S peuvent maintenant se vanter d'avoir reçu deux leçons d'équitation gratuites en un an.
Vive la cavalerie!
Bien évidemment, le pays, les entreprises en question ainsi que les montants cités sont purement imaginaires.


