Dans le même style, mais là, pas d'interférences….

( Opslady pourra déplacer le post plus tard). Fin des années 80, la nuit devient vraiment le quotidien

des hélicoptères de combat…. Donc régulièrement des transits de régiments entiers se font de nuit en basse altitude escadrille par escadrille en silence radio…
. Bien sur, étant le Chef d'une Patrouille sur Alouette III Antichar, et donc les plus lents en vol, nous sommes les derniers à décoller du fin fond de la Meuse pour traverser la France d'Est en Ouest jusqu'à la Bretagne du fin fond de la Bretagne

. Pour naviguer, cool Raoul, nous avons un magnifique radiocompas avec ses quatre fréquences réglables (en faisant le battement zéro… tout de même

). Donc nous sommes calés sur la fréquence de Radio France (je crois) et nous attendons en écoutant la musique de passer vertical l'émetteur, continuer dans l'axe pour 10 minutes avant de faire un virage de 90° gauche et ensuite chercher la DZ qui doit être à quelques nautiques plus loin dans l'axe. Mais une chose à laquelle aucun cerveau d'acier n'avait pensé, c'est qu'à minuit moins une, on entend sur le RC : "Bonne nuit mesdames, mademoiselles et messieurs et à demain…"Générique de fin et plus d'émission, même pas une porteuse !

Panique à bord, car on est encore à une vingtaine de minutes chrono du point tournant, que personne (bande de branleurs

) n'a suivi la moindre nav….. et il fait très noir dehors. En plus, la Bretagne coté lumières et repères, c'est pas la vallée du Rhône. . . .

Toutes les autres escadrilles sont déjà posées et nous on cherche notre DZ comme des C.ons. Chance, Hasard, ou tenue de cap précise, on fait le point tournant au pif et nous voyons clignoter la mitraillette optique. Quelques minutes plus tard nous nous posons en promettant bien que la prochaine fois, on fera plus attention à la nav…

Encore une leçon "gratuite"