Un Boeing 787 Dreamliner a pris feu à Heathrow
Posté : samedi 13 juil. 2013 9:28
Pas rassurant après la série d'incidents....
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Un Boeing 787 Dreamliner a pris feu à l’aéroport Heathrow de Londres
Par Les Echos | 12/07 | 19:10 | mis à jour à 20:42
L’avion de la compagnie Ethiopian Airlines n’avait pas de passagers à son bord. L’aéroport le plus fréquenté d’Europe, fermé au décollage et à l’atterrissage après l’incendie, a réouvert ses pistes. Quelques heures plus tard, un autre Dreamliner a été immobilisé à Manchester pour inspection après des problèmes techniques.
Un Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines, sans passager à bord, a pris feu vendredi sur une piste de l’aéroport de Londres-Heathrow à 16h30, heure locale.
L’incendie qui s’était déclenché à l’intérieur de l’appareil a été rapidement maîtrisé par les pompiers sans dégâts apparents sur la carlingue.
L’aéroport, le plus fréquenté d’Europe, qui avait fermé ses pistes à l’atterrissage et au décollage suite à l’incendie, a réouvert ses pistes 1h30 après l’incident. Le trafic reste néanmoins perturbé à Heathrow comme a Gatwick, utilisé comme délestage d’Heathrow pendant la fermeture des pistes.
Boeing a perdu plus de 6% à la Bourse de New York après l’annonce de l’incident.
Le 787 Dreamliner a rencontré en début d’année des problèmes de surchauffe de batterie lithium-ion, obligeant les autorités de régulation aérienne dans le monde à clouer au sol les 50 appareils de ce type en service. Le 27 avril, Ethiopian Airlines avait été la première compagnie à reprendre l’exploitation commerciale de Dreamliners.
La série noire n’est apparemment pas finie pour Boeing. Un autre 787 Dreamliner affrété par Thomson Airways (groupe TUI) au départ de Manchester, qui volait en direction de la Floride, a dû faire demi-tour pour « des raisons techniques » sans rapport avec l’incendie du Boeing d’Ethiopian Airlines, a indiqué la compagnie aérienne, en évoquant une « mesure de précaution ». L’appareil actuellement immobilisé à Manchester fait l’objet d’une inspection.
Des problèmes en série
Le premier vol commercial réalisé par un 787 n’est intervenu qu’en octobre 2011 avec trois années de retard sur le programme initial. Depuis, le « Dreamliner » qui avait accumulé les problèmes de conception et les soucis industriels a connu de graves incidents de fonctionnement.
En janvier dernier, suite à une série d’incendies dont avaient été victimes divers 787 des compagnies japonaises ANA et JAL, tous les appareils de ce types avaient été immobilisés au sol. Après des mois d’enquêtes et de modifications portant en particulier sur les batteries, les 787 avaient été autorisés à reprendre leurs vols. L’interdiction d’exploitation ayant duré de mi-janvier à la fin avril.
En avril, lors de la présentation de ses comptes trimestriels, le géant américain de l’aéronautique pensait que les déboires du 787 ne seraient bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Boeing qui avait été incapable de livrer de 787 depuis la mi-janvier prévoyait alors de reprendre dès le mois de mai son rythme de livraison de 5 appareils par mois. Financièrement, Boeing estimait qu’il serait capable d’encaisser sans trop de conséquences les coûts des reports de livraisons et des modifications à apporter aux 49 appareils déjà livrés.
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Spoutnick
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Un Boeing 787 Dreamliner a pris feu à l’aéroport Heathrow de Londres
Par Les Echos | 12/07 | 19:10 | mis à jour à 20:42
L’avion de la compagnie Ethiopian Airlines n’avait pas de passagers à son bord. L’aéroport le plus fréquenté d’Europe, fermé au décollage et à l’atterrissage après l’incendie, a réouvert ses pistes. Quelques heures plus tard, un autre Dreamliner a été immobilisé à Manchester pour inspection après des problèmes techniques.
Un Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines, sans passager à bord, a pris feu vendredi sur une piste de l’aéroport de Londres-Heathrow à 16h30, heure locale.
L’incendie qui s’était déclenché à l’intérieur de l’appareil a été rapidement maîtrisé par les pompiers sans dégâts apparents sur la carlingue.
L’aéroport, le plus fréquenté d’Europe, qui avait fermé ses pistes à l’atterrissage et au décollage suite à l’incendie, a réouvert ses pistes 1h30 après l’incident. Le trafic reste néanmoins perturbé à Heathrow comme a Gatwick, utilisé comme délestage d’Heathrow pendant la fermeture des pistes.
Boeing a perdu plus de 6% à la Bourse de New York après l’annonce de l’incident.
Le 787 Dreamliner a rencontré en début d’année des problèmes de surchauffe de batterie lithium-ion, obligeant les autorités de régulation aérienne dans le monde à clouer au sol les 50 appareils de ce type en service. Le 27 avril, Ethiopian Airlines avait été la première compagnie à reprendre l’exploitation commerciale de Dreamliners.
La série noire n’est apparemment pas finie pour Boeing. Un autre 787 Dreamliner affrété par Thomson Airways (groupe TUI) au départ de Manchester, qui volait en direction de la Floride, a dû faire demi-tour pour « des raisons techniques » sans rapport avec l’incendie du Boeing d’Ethiopian Airlines, a indiqué la compagnie aérienne, en évoquant une « mesure de précaution ». L’appareil actuellement immobilisé à Manchester fait l’objet d’une inspection.
Des problèmes en série
Le premier vol commercial réalisé par un 787 n’est intervenu qu’en octobre 2011 avec trois années de retard sur le programme initial. Depuis, le « Dreamliner » qui avait accumulé les problèmes de conception et les soucis industriels a connu de graves incidents de fonctionnement.
En janvier dernier, suite à une série d’incendies dont avaient été victimes divers 787 des compagnies japonaises ANA et JAL, tous les appareils de ce types avaient été immobilisés au sol. Après des mois d’enquêtes et de modifications portant en particulier sur les batteries, les 787 avaient été autorisés à reprendre leurs vols. L’interdiction d’exploitation ayant duré de mi-janvier à la fin avril.
En avril, lors de la présentation de ses comptes trimestriels, le géant américain de l’aéronautique pensait que les déboires du 787 ne seraient bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Boeing qui avait été incapable de livrer de 787 depuis la mi-janvier prévoyait alors de reprendre dès le mois de mai son rythme de livraison de 5 appareils par mois. Financièrement, Boeing estimait qu’il serait capable d’encaisser sans trop de conséquences les coûts des reports de livraisons et des modifications à apporter aux 49 appareils déjà livrés.
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Spoutnick