RUN
Posté : mercredi 28 févr. 2007 22:02
Bonsoir à tous
Dans le JIR (Réunion) :
".... L’appareil de Corsair aura été le dernier avion à se poser dans la matinée avant de repartir à 13 h 10 pour Toulouse et Lyon. Aujourd’hui, le vol Toulouse - Lyon - La Réunion est pour l’instant annulé. Air France a du finalement faire rebrousser chemin à son Boeing 777-300ER parti à 0 h 30 d’Orly avec une dérogation pour échapper au couvre-feu. Il était attendu à Gillot hier à 14 h 25. Après avoir mis le cap sur les Seychelles, c’est finalement à Djibouti que le biréacteur est allé attendre la levée de l’alerte, les capacités d’hébergement n’étant pas suffisantes aux Seychelles. Si les conditions météorologiques le permettent, il pourrait arriver à La Réunion à 17 h 15 et repartir à l’horaire prévu (21 h 55) ce soir. À bord se trouve une équipe d’EDF venu renforcer le personnel local. Le départ d’un autre B.777-300ER de la compagnie prévu à 14 h 25 hier a été avancé à 13 heures. Il est parti avec 472 passagers, mais a dû laisser du fret, ne pouvant utiliser la totalité de la piste. Le vol d’Air France qui devait partir hier soir d’Orly ne décollera que ce matin. Il devrait arriver à 21 heures ce soir. La compagnie a également prévu un vol supplémentaire jeudi en Boeing 747-400 afin de ramener la totalité des passagers en métropole comme à La Réunion qui n’ont pu être transportés depuis l’annulation vendredi de certains vols. Alain Dupuis"
Vous noterez que Corsair vol sur un "appareil" et qu'Air France vient avec un 777-300 ER (2 fois dans le texte)....
La suite, toujours dans le "JIR" :
Les voyageurs ont vécu une vraie galère hier à Gillot. Une foule de touristes se bouscule dans une file d’attente interminable. Un chaos qui provoque la colère des passagers, excédés par les annulations successives et les longues heures d’attente. Arrivée à 8 h 45 pour un départ prévu à 14 h 30 : malgré ces précautions, cette famille parisienne n’est pas au bout de ses peines. “S’il y a une queue qui se forme à cette heure-ci, c’est pas pour rien. Les premiers qui sont là seront les premiers servis !”, s’exclame le père. Comme beaucoup de touristes désespérés, ce n’est pas leur premier passage à l’aéroport. Dimanche, jour de départ initialement prévu, un SMS de leur compagnie aérienne les convoque pour un décollage le lendemain. Quand ils arrivent, on leur annonce sèchement que c’est une erreur. L’hôtel, s’ils en trouvent un, n’est pas pris en charge par la compagnie. “Ce n’est pas correct”, réagit un touriste juste derrière, lui aussi bloqué depuis trois jours. “On a aucune information officielle, comme d’habitude”, ajoute-t-il. Les rumeurs les plus variées commencent à circuler : une alerte rouge serait imminente, il n’y aurait plus aucune place d’hôtel à Saint-Denis, tous les vols vont être annulés... En plus, un climat de défiance se met en place. “Le cordon qui délimite la queue fait à peine cinq mètres. Les gens arrivent sur le côté. Cela fait des heures que j’attends, s’ils ne font rien maintenant, ça va péter”, s’énerve un quinquagénaire, pressé de rentrer chez lui. Un homme élève la voix à la vue d’une vieille dame qui aurait doublé tout le monde. À côté, un homme appelle sa femme en métropole : “Ça se passe mal. L’équipage de l’avion était logé à Saint-Gilles. Bien sûr, il est bloqué dans le trafic, faut vraiment être stupide”, peste-t-il. Les enfants, lassés de leurs jouets après des heures d’attentes, se mettent à crier. Certaines personnes improvisent un pique-nique à même le sol en lino. Malgré la pluie qui s’intensifie, la chaleur se fait de plus en plus pesante. Les pompiers sont appelés pour un malaise. Une personne a perdu conscience, victime d’un coup de chaud. Les sauveteurs se fraient un chemin dans la foule pour lui porter secours et lui apporter de l’eau. La cafétéria est prise d’assaut par les voyageurs assoiffés. Un groupe se forme autour de la petite télévision installée sur une poubelle qui diffuse les dernières nouvelles. Gamede se rapproche et l’hypothèse d’une nouvelle alerte rouge se précise. Ainsi que la menace d’une annulation.
Emiland Guillerme"
Les initiés savent quel équipage loge à St Gilles !!!!
Je n'ai rien contre AF (elle nourrie pour moitié mes enfants
), c'était juste pour exprimer un léger agacement 
Bonne soirée
Dans le JIR (Réunion) :
".... L’appareil de Corsair aura été le dernier avion à se poser dans la matinée avant de repartir à 13 h 10 pour Toulouse et Lyon. Aujourd’hui, le vol Toulouse - Lyon - La Réunion est pour l’instant annulé. Air France a du finalement faire rebrousser chemin à son Boeing 777-300ER parti à 0 h 30 d’Orly avec une dérogation pour échapper au couvre-feu. Il était attendu à Gillot hier à 14 h 25. Après avoir mis le cap sur les Seychelles, c’est finalement à Djibouti que le biréacteur est allé attendre la levée de l’alerte, les capacités d’hébergement n’étant pas suffisantes aux Seychelles. Si les conditions météorologiques le permettent, il pourrait arriver à La Réunion à 17 h 15 et repartir à l’horaire prévu (21 h 55) ce soir. À bord se trouve une équipe d’EDF venu renforcer le personnel local. Le départ d’un autre B.777-300ER de la compagnie prévu à 14 h 25 hier a été avancé à 13 heures. Il est parti avec 472 passagers, mais a dû laisser du fret, ne pouvant utiliser la totalité de la piste. Le vol d’Air France qui devait partir hier soir d’Orly ne décollera que ce matin. Il devrait arriver à 21 heures ce soir. La compagnie a également prévu un vol supplémentaire jeudi en Boeing 747-400 afin de ramener la totalité des passagers en métropole comme à La Réunion qui n’ont pu être transportés depuis l’annulation vendredi de certains vols. Alain Dupuis"
Vous noterez que Corsair vol sur un "appareil" et qu'Air France vient avec un 777-300 ER (2 fois dans le texte)....
La suite, toujours dans le "JIR" :
Les voyageurs ont vécu une vraie galère hier à Gillot. Une foule de touristes se bouscule dans une file d’attente interminable. Un chaos qui provoque la colère des passagers, excédés par les annulations successives et les longues heures d’attente. Arrivée à 8 h 45 pour un départ prévu à 14 h 30 : malgré ces précautions, cette famille parisienne n’est pas au bout de ses peines. “S’il y a une queue qui se forme à cette heure-ci, c’est pas pour rien. Les premiers qui sont là seront les premiers servis !”, s’exclame le père. Comme beaucoup de touristes désespérés, ce n’est pas leur premier passage à l’aéroport. Dimanche, jour de départ initialement prévu, un SMS de leur compagnie aérienne les convoque pour un décollage le lendemain. Quand ils arrivent, on leur annonce sèchement que c’est une erreur. L’hôtel, s’ils en trouvent un, n’est pas pris en charge par la compagnie. “Ce n’est pas correct”, réagit un touriste juste derrière, lui aussi bloqué depuis trois jours. “On a aucune information officielle, comme d’habitude”, ajoute-t-il. Les rumeurs les plus variées commencent à circuler : une alerte rouge serait imminente, il n’y aurait plus aucune place d’hôtel à Saint-Denis, tous les vols vont être annulés... En plus, un climat de défiance se met en place. “Le cordon qui délimite la queue fait à peine cinq mètres. Les gens arrivent sur le côté. Cela fait des heures que j’attends, s’ils ne font rien maintenant, ça va péter”, s’énerve un quinquagénaire, pressé de rentrer chez lui. Un homme élève la voix à la vue d’une vieille dame qui aurait doublé tout le monde. À côté, un homme appelle sa femme en métropole : “Ça se passe mal. L’équipage de l’avion était logé à Saint-Gilles. Bien sûr, il est bloqué dans le trafic, faut vraiment être stupide”, peste-t-il. Les enfants, lassés de leurs jouets après des heures d’attentes, se mettent à crier. Certaines personnes improvisent un pique-nique à même le sol en lino. Malgré la pluie qui s’intensifie, la chaleur se fait de plus en plus pesante. Les pompiers sont appelés pour un malaise. Une personne a perdu conscience, victime d’un coup de chaud. Les sauveteurs se fraient un chemin dans la foule pour lui porter secours et lui apporter de l’eau. La cafétéria est prise d’assaut par les voyageurs assoiffés. Un groupe se forme autour de la petite télévision installée sur une poubelle qui diffuse les dernières nouvelles. Gamede se rapproche et l’hypothèse d’une nouvelle alerte rouge se précise. Ainsi que la menace d’une annulation.
Emiland Guillerme"
Les initiés savent quel équipage loge à St Gilles !!!!
Je n'ai rien contre AF (elle nourrie pour moitié mes enfants
), c'était juste pour exprimer un léger agacement Bonne soirée
...
