JumpSeat : Forums Aéronautiques Francophones

Pourtant, un petit verre d' ethanol le matin au réveil, en croquant une gousse d'echalotte, c'est plutôt rafraîchissant.

En fait j'ai arrêté parce que les échalotes me donnaient des aigreurs

Si tu laisses l'echalotte revenir quelques minutes la veille dans de la graisse d'oie, ça devient beaucoup plus digeste.
( je suppose qu'un minimax va nous dire que ce n'est pas aero nautique mais c'est pourtant très aero phagique ).

Et en plus , une oie ça vole !

très juste, merci Ancien.
D'ailleurs dans le Droit Aerien, il y a plusieurs textes de l'oie.

Par contre dans l'aérien, certainssont sans foie ni l'oie

Aha! J'ai eu 2 raisons pour mon poste a mkl (anniversaire):

-Lui souhaiter surtout un tres bon anniversaire, et...
-faire renaitre en quelque sorte ce forum , le coin des vieux aviateurs.

S'il y a des gars avec des anecdotes aero a raconter, c'est ceux qui parlent ici!
Et alors?? Vous allez essayer 'd'allumer' ces neurones? Je sais qu'il en reste, quand meme (des neurones)
Je lance le defi!

Ma première vache:

En Nord 1300 - Cinquième vol solo - le cable qui casse vers 150 mètres sol (A l'époque l'altimètre faisait un tour pour 4000 ou 5000 mètres).

Mon premier passage en IMC .... c'était en Bijave pendant les 10s de la course au décollage derrière un ralouze, dans la poussière d'une piste en terre
(Je ne suis pas vieux, encore moins un aviateur (au sens noble du terme) )

ma première nav en solo !

c'était pendant mon année à l'ENAC en 73 et je venais d'être lâché sur jodel à Toulouse Montaudran à l'aéroclub de l' école.
Nvigation en solo entre Montaudran et Montauban !
décollage face au nord .
navigation sans problème et à Montauban je fais un " tout réduit " .
posé sans trop de problème ( peut être un peu ong , malgré tout ! ) mais quand je veux freiner le frein droit ne répond pas et je fais une embardée sur ma gauche qui manque de me faire quitter la piste. Je récupère comme je peux mais "j'avale" bcp de piste .
La particularité de la piste de Montauban c'est qu'en bout de piste il y a de charmants pavillons qu'à ce moment là j'ai trouvé bien trop près du bout de piste .
Je décide de remettre plein gaz et de décoller ; Arrivée des toits des maisons à vitesse "V" mais je passe au dessus à quelques mètres.
pendant la remise des gaz le bouchon du réservoir situé juste devant le par brise se fait la malle !!!
je me dis , si de l'essence sort par là et s'écoule sur le moteur chaud , vais être "mal " !!
tour de piste à 1000 pieds et je me représente mais ce coup ci en approche au moteur !
posé en douceur et cette fois ci peu de sollicitation des freins !! en bout de piste sortie par le taxiway et arrivée à l'aéroclub local pour me faire signer mon carnet de vol !
là je tombe sur le chef pilote du coin qui me passe un savon d'enfer et qui ne veut plus me laisser repartir !!

il a fallu un coup de fil à mon propre instructeur qui se porte garant pour moi pour que le chef pilote m'autorise à repartir non sans m'avoir facturé un bouchon de réservoir pour 10 Frs ( m'en souviens encore ! et pour l'époque ça faisait beaucoup !! surtout pour un bouchon récupéré sur un bidon d' essence ) .

retour sans problème à Montaudran !

nb : jamais je n'ai avoué au chef pilote de Montauban que j'étais Elève Pilote de Ligne !

ça fait du bien de lire des trucs comme ça !
Moi ça me donne envie de rechercher au fond de ma mémoire et de trouver les mots qui vont bien.

mkl a écrit : Depuis Alzeimer,je ne sais même plus à quoi ça sert.

Et j'ai oublié pourquoi je buvais !

Mon premier solo en campagne en Hélico aprés le lacher en TDP : une heure libre dans une zone définie. Je rejoins la zone, commence a faire de belles approches , de beaux décollage tout comme il faut et puis..............je vois un chateau d'eau ( point de repére astucieusement choisi par mon moniteur pour éviter que je me perde, le nom du bled étant inscrit dessus.)
Donc je me dis, tiens, je vais faire l'approche SUR le chateau d'eau. je m'aligne, met en descente, réduit en finale et au moment du stationnaire....PLUS de chateau d'eau. Et oui, comme je suis un poil long, il est sous mes fesses, impossible de le voir et donc de savoir a quelle hauteur je me trouve par rapport au sommet : remise de gaz tout sous le bras (l'équivalent de "balls to the wall" pour les avionneux) et retour légérement tremblant et les mains moites en pensant que j'aurai pu toucher du rotor anti couple et me crasher...........

Ancien a écrit :Et j'ai oublié pourquoi je buvais !

Alors, si tu buvais pour oublier, on peut dire que le but est atteint !

Je me sens mieux..que meme des anciens comme vous, vous avez vecu de telles moments tout jeune, au debut
de vos carrieres.

Pour Bugs

42 pages assez croustillantes à lire ou à relire

@ Opslady.... : Et même après......

Et j'ose même pas raconter ce que je fait maintenant..... Peut-être dans quelques mois....Mais je vole sur Hélico !

Le reste de l'histoire :

viewtopic.php?f=47&t=3320


Donc, après Canjuers et Fréjus, notre général est vraiment à la bourre et nous devons encore le poser à Hyères le palyvestre pour qu'il embarque sur un Paris ( MS 760 ?) pour Paris.
Vu comme c'est parti, je préviens le Capitaine ( en théorie Cdb , mais en place arrière ) que nous allons finir forcément de nuit. Lors de ma VAV le matin, la mission se terminait de jour et donc, j'avais omis de vérifier les feux de nav et le phare d’atterrissage. Grosse erreur....
Nous décollons à la nuit, transitons par le Luc qui est notre port d'attache, donc sans problème. J'ai mis les feux anti coll et les feux de nav sur marche, ainsi que l'éclairage du tableau. Mais le tableau reste noir. Sans rien dire au général, je vérifie les breakers et les interrupteurs , sans succès et j'allume le spot de secours au plafond, puis je passe en lumière rouge. Depuis la place arrière, le Cdb qui a compris la situation, fait la nav et la radio avec l'éclairage de sa lampe de poche (TL 122 pour les puristes...)
Nous plongeons de nuit depuis le massif des maures sur l'aéroport de Hyères. Je pilote et derrière, le Cdb, essaie de me trouver les points de reports pour le circuit "a vue" de Hyères. .... Le contrôleur me demande de confirmer la position car il ne nous voit pas dans le circuit.... on confirme....Il insiste et demande que nous allumions les phares d'atterrissage....Wilco...Mais nada pas un pet de lumière.... donc : pas de tableau de bord, pas de feux de nav, pas de phare....La nuit s'annonce belle.... Comme on a "l'Autorité" à bord, il nous autorise le poser et à rejoindre le parking. Tous feux éteints....Dans ce temps là, Hyères, c'était pas CDG pour les taxyways. En plus, le Paris est parqué à l'écart....dans le noir et tous feux éteints lui aussi...
Je me pose, le général et son porte serviette descendent de la machine. Le PAris allume ses feux de Nav...Putain, il est parqué vraiment pasloin du bout de mon rotor...
Le capitaine monte devant et on demande le décollage. La tour refuse car on a pas les feux réglementaires.....
On négocie et explique que nous partirons en vol tba sous JVN (jumelles de vision nocturne) Cela à l'air de convaincre le troleur qui nous laisse décoller après le Paris...... Retour à vue sur le Luc. Ni le Cne ni moi n'avons de JVN....On a fini à la main.....
Encore une belle journée et une histoire à raconter

Le " Général " n'entendait pas la communication avec le contrôleur et n'as pas remarqué les problèmes de feux ?