Et voilà ! Je suis démasqué ! !
Comme je suis curieux par nature, je me suis intéressé à la vie dans les îles et en particulier BORA ou j'ai passé presque 17 ans... J'ai appris plein de choses sur les Polynésiens et leurs légendes, mais aussi sur l'histoire plus récente...Dont le nom de code de la base construite par les Américains :BOBCAT . Elle fut construite en 42 juste après Pearl harbor, pour avoir un "porte avion" de plus dans le Pacifique ou les appareils pouvaient se ravitailler.
Après, Bora fut la première piste à usage commercial dans les années 50/60, les DC6 qui faisaient la "Route de Corail" Depuis l'Europe en 5 jours ( la nuit tout le monde dormait en escale ) se posaient à Bora et un hydravion les embarquait pour se poser dans le lagon de Tahiti...
La piste de Tahiti fut ouverte seulement en....1961...vingt ans après celle de Bora Bora
https://www.tahitiheritage.pf/operation ... 1942-1946/
https://books.openedition.org/sdo/640?l ... 10cEySzsYA
Pour le cotè moins marrant, mais "politique" :
Il y aura, par la suite, des tractations entre les Américains et l’administration du Territoire concernant toutes les installations de Bora Bora, alors entretenues et en ordre de marche. Il ne semble pas que les dirigeants de la Polynésie Française aient reconnu l’intérêt qu’il y aurait eu à maintenir en état cette base aérienne, alors parfaitement équipée et capable de recevoir également des bombardiers et de gros hydravions du type Catalina. Faute de consentir à paver aux Etats-Unis une somme dérisoire, tout le matériel et les infrastructures furent jetées dans le lagon par le commandant de la base américaine. Et cela au moment où les grandes liaisons aériennes allaient s’établir à travers le Pacifique, favorisées par les extraordinaires progrès techniques réalisés dans le domaine de l’aéronautique. Car nous savons bien, hélas, qu’un avion long courrier n’est pratiquement qu’un bombardier en puissance. Si bien qu’en fait, on laissa cette base aérienne quasiment à l’abandon. Cet aveuglement devait du reste devenir une insouciance criminelle dans le domaine du quotidien si l’on songe (pie tout le système de captation et de distribution d’eau, ainsi que la centrale électrique furent également jugés sans intérêt pour la population de l’île, par les responsables locaux ! Seul un postier, plus astucieux que le reste de l’administration, parvint-il à récupérer, au profit de la région de Papeete, le central téléphonique de la base pour en faire ses choux gras, en cette période de pénurie de matériel qui suivit la seconde guerre mondiale.