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Cher Didier !
Ces chiffres sont des ordres de grandeur évoqués lors de deux réunions avec le "SFA" et AI ,en 2007.On me reprochait d' avoir introduit 5H de voltige en 10 séances d'une demi-heure ( mises et sorties de vrilles,sortie de cabré et piqué,sortie de virage engagé,mise dos et sortie dos ,etc) dans le cursus de formation ATPL ,d'ecoles en Malaysie et au sein de l'unversité de Nakom Phanom (Thailande) .Ecoles que j'ai contribué à créer pour une petite part ,à coté de l'énorme travail de G.Charles.
A cette époque le "SFA" et AI,soutenaient que les avions modernes ayant des protections de domaine de vol, un avion s'exploitait plus qu'il ne se pilotait,etc...C'était avant :L'Hudson,Qantas,AF447 et bien d'autres incidents et accidents, ou`le rôle d'un pilote ayant de bonnes bases en pilotage a été déterminant .
J'avais argumenté qu'un seul avion, sauvé par un pilote complétement formé (pas comme les formations actuelles l'envisagent),amortirait largement le cout supplémentaire de 5 ou 10 h sur plusieurs milliers de pilotes .(Exemples utilisés à cette époque : Le cout d'un A330 (130millions d'Euros )et les accidents évités par de trés bons pilotes,le B767 d'Air Canada et l'A330 posé aprés 20 mn de plané....

Je crois que ce que notre ami Chomel veut dire, c'est que ces chiffres ne peuvent par nature, qu'être des estimations.

Comme il le dit si bien, un seul crash évité "amortit" toutes les formations et je ne parle même pas du coût humain...

Comme il est vrai que de grosses catastrophes ont été évitées soit par des habiletés personnelles soit par un retour au pilotage de base, à l'expérience, aux manoeuvres inusuelles...

La compétence de pilotage de planeur, par exemple, a évité, à ma connaissance, au moins deux catastrophes...

Mais il est vrai aussi, que comme le dis si bien René Amalberti, avec qui j'ai eu l'immense joie de travailler, les pilotes d'aujourd'hui sont des gestionnaires de systèmes à risques.... Leur rôle est plus de veiller à la bonne marche des automatismes, de surveiller les dérives et de planifier...

Si tout se passe bien, le "système" fais décoller un avion d'un point A et le pose à un point B sans encombre et avec un minimum d'actions humaines: souvent considérées comme invasives d'ailleurs, par le-dit système qui s'ingénie alors à tout mettre en oeuvre pour corriger l'action du pilote(forcément fausse pour lui) au lieu d'assure la conduite saine de l'avion...

Alors, oui, si on consacrait un peu plus à former les pilotes à ce qui ne peut pas arriver, (n'est ce pas BZ?), peut être que ce qui ne peut pas arriver arriverait un peu moins...

OK chomel

je n'avais pas compris ton message et je te remercie de tes explications.
Et bien sûr je partage entièrement ton opinion.