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100% d'accord avec toi !

Appelons un chat, un chat. Voler sur ce type d'avion avec une bonne conscience des limites de la machine et du pilote n'est pas donné à tout le monde. Qu'on soit champion de ce qu'on veut ou même le roi du panneau partiel ne change rien à l'affaire. La preuve.

Oui effectivement - PRO , C'est une chose, la séance de simi avec justea la bille aiguille, le vario c'est éprouvant mais c'est en simu donc à part la sanction du TRE.....

Mais en tant que professionnel quand j'ai terminé ma carrière nous avions TROIS horizons à bord....... alors là aucune comparaison, mais actuellement retraité et volant en club, malgré quelques d'IFR passées, je n'irai pas me mettre dans la couche.........

Pierre, je pense que ce que tu évoques est un point important. Mari et femmes CPL IR et voltige étaient AMHA ce que l'on appelle un "équipage à risque".
Ne pas avoir pris la MTO sur un vol relativement long, avec un avion tout à fait inadapté, me parait être une énorme surestimation pour ne pas dire une erreur inadmissible.
Combien de pilotes ne sont jamais rentrés d'un vol tout simplement parce qu'il "fallait" rentrer...
Eddie Racca (entre autres) a écrit un excellent article sur la prise de décision en situation dégradée.

Rajoute à cela la fatigue des séances de voltige accumulées, une "fausse" habitude du vol basse hauteur due à son passé militaire, ce qu'il avait à faire le lendemain, et tu as tous les ingrédients d'un scénario dont la fin était écrite depuis le début!

Savoir renoncer ou faire demi tour est l'humilité suprême d'un pilote. C'est surtout une des décisions les plus sages de sa carrière. Ceux qui ont voulu aller au delà, ne sont souvent plus là pour le raconter...

Sans vouloir malheureusement en rajouter......

En zoomant à 500% on peut lire à droite de la bille la phrase suivante:


[size=200]CONDITIONS DE VOL VFR DE JOUR[/size]