Mais la réglementation fait déjà cela.Dim a écrit :...
Moi, ce qui me dérange, ce n'est pas que MOL le fasse, mais bien que la loi l'y autorise ; ce qui me dérange, c'est que dans certains cas, le carbu réglementaire soit inferieur au carbu nécéssaire (alors qu'il devrait être en tous cas supérieur) ; ce qui me dérange c'est que la norme censée protéger les passagers et les équipages ne le fasse pas dans certains cas et que la vie de ceux-ci puisse être mise en danger sans que quiconque ait la possibilité d'y redire au niveu juridique-légal-wathever ; ce qi me dérange est que ce que fait MOL ne soit aucunement répréhensible -même si ce n'est pas forcément moral.
...
Elle donne des consignes précises pour calculer l'emport minimum, mais elle édicte aussi que l'obligation d'emport ne porte pas seulement sur ces minimums mais aussi sur le fait que l'emport doit pouvoir couvrir les écarts prévisibles par rapport à un vol normal. Cette anticipation doit couvrir les conditions météorologiques attendues et les procédures de contrôle (capacités d'aéroports diminuées). Voir ci-dessous.
Donc si une compagnie européenne déclare un nombre significativement élevé de "mayday low fuel", l'autorité de tutelle est habilitée à lui demander de lui expliquer et de justifier sa "fuel policy".
Je pense que la réglementation est appropriée. Personne ne voudrait vraiment de règles tatillonnes qui convertiraient la hauteur des CB et le nombre de flocons en minutes de fuel. S'il y a quelques chose à améliorer du côté réglementaire ce serait plutôt que les autorités de tutelle vérifient réellement que la "fuel policy" compagnie existe, qu'elle correspond à l'esprit de l'OPS 1.255, et qu'elle est appliquée sans que soient exercées des "pressions" qui la dénatureraient.EUR-OPS a écrit :OPS 1.255
Fuel policy
(See Appendix 1 and Appendix 2 to OPS 1.255)
(a) An operator must establish a fuel policy for the purpose of flight planning and in-flight re-planning to ensure that every
flight carries sufficient fuel for the planned operation and reserves to cover deviations from the planned operation.
(b) An operator shall ensure that the planning of flights is at least based upon 1. and 2. below:
1. Procedures contained in the Operations Manual and data derived from:
(i) data provided by the aeroplane manufacturer; or
(ii) current aeroplane specific data derived from a fuel consumption monitoring system.
2. The operating conditions under which the flight is to be conducted including:
(i) realistic aeroplane fuel consumption data;
(ii) anticipated masses;
(iii) expected meteorological conditions; and
(iv) air navigation services provider(s) procedures and restrictions.
(c) An operator shall ensure that the pre-flight calculation of usable fuel required for a flight includes:
1. Taxi fuel; and
2. Trip fuel; and
3. Reserve fuel consisting of:
(i) contingency fuel (see OPS 1.192); and
(ii) alternate fuel, if a destination alternate aerodrome is required. (This does not preclude selection of the departure aerodrome as the destination alternate aerodrome); and
(iii) final reserve fuel; and
(iv) additional fuel, if required by the type of operation (e.g. ETOPS); and
4. extra fuel if required by the commander.