Bobcat écrit aussi des livres...

La sélection des membres
Répondre
Avatar du membre
Bobcat
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 670
Enregistré le : jeudi 24 janv. 2008 15:12
Contact :

Bobcat écrit aussi des livres...

Message par Bobcat »

Rebonsoir, Comme promis la présentation de mon deuxième livre.

" Le Vol MH 370 s'est posé"
La disparition du vol MH 370 est qualifiée à juste titre du titre de « plus grand mystère de l’histoire de l’aéronautique »
Ce roman de fiction basé sur des faits réels, propose une explication sortant des sentiers battus et totalement inattendue.
John Parker, le héros malgré lui des « Naufragés du Tsunami » (même auteur) se retrouve de nouveau impliqué dans une aventure hors du commun.


Dominic SNERROT ( c'est Bobcat :wink: ...) vit depuis plusieurs années sa retraite en Thaïlande.
Auparavant, il a été pilote militaire d’hélicoptère, puis rendu à la vie civile, il est devenu Chef de base sur une île du Pacifique sud.
Il a également été Chef Ingénieur pour une Compagnie de navigation et dans différents hôtels de luxe.
Journaliste indépendant pendant plusieurs années, c’est son deuxième roman.

Personne jusqu'à aujourd'hui ne peut prouver ni démontrer quoique ce soit au sujet du Vol MH 370, alors j'ai choisi de proposer l'inimaginable.
Certains trouveront la proposition folle , d'autres y réfléchiront.... Dans tous les cas : Bone lecture !

https://www.amazon.fr/Vol-MH-370-sest-p ... +pos%C3%A9

Comme les Naufragés du Tsunami, le livre est disponible en ebook sur Amazon à 9.99 euros ou en version papier dédicacée par l'auteur à 15 euros + 8 euros de frais de port en recommandé. ( commandes en MP pour ne pas polluer le forum )
Avatar du membre
Bobcat
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 670
Enregistré le : jeudi 24 janv. 2008 15:12
Contact :

Re: Bobcat écrit aussi des livres...

Message par Bobcat »

Pour vous donner l'envie de lire "Le vol MH 370 s'est posé" Le premier Chapitre...


Le 9 ou le 10 Mars 2014 : Le réveil


John Parker ne voulait pas et même s’il avait voulu, il ne pouvait manifestement pas ouvrir les yeux. Le mal de crane qui le taraudait l’empêchait de se souvenir pourquoi et comment il avait pris cette cuite monumentale, mais il savait que pour que des Kangourous viennent s’installer derrière ses tympans et frappent des pattes pour sortir, c’est que l’absorption de beaucoup d’alcool lui avait ouvert en grand ses conduits auditifs. Seule une énorme beuverie pouvait apporter ces effets secondaires.
Pourtant, il ne se rappelait pas pourquoi ni comment il en était arrivé là. La dernière fois qu’il avait connu cette sensation d’oubli total c’était il y a plus de quarante ans. Le lendemain du repas de « fin de cours pilote » il s’était réveillé dans son lit à Fort Rucker, ses clés de voiture étaient sur la table de nuit, il avait découvert « Semper Fi » tatoué sur son épaule, mais il n’avait aucune idée de comment il était arrivé là.
L’après-midi il avait bien reçu son relevé de notes final et la notification de sa qualification comme pilote d’hélicoptères du Corps des Marines. Le soir, il était parti avec tous ses camarades stagiaires et les moniteurs pour faire un repas en commun et puis le trou total….jusqu’à son réveil dans sa chambre de warrant officier. Il n’avait pas 20 ans. Aujourd’hui, à 60 ans et une carrière de pilote bien remplie, Il revivait ce réveil douloureux sans savoir pourquoi. Il lui semblait qu’il était assis confortablement, une faible lumière passait à travers ses paupières closes et s’il n’y avait pas de bruit autour de lui, il entendait quelque chose qui ressemblait à un ronronnement, non, pas un, des ronronnements. Comme si une colonie de chats s’était installée autour de lui.
Faisant un effort démesuré, il commença par fermer péniblement sa bouche. Ce faisant, il s’aperçut que les Kangourous, dans son crane avaient cessé de marquer leurs mécontentement en tapant des pieds.
Peut-être qu’en fait il s’agissait de ses propres ronflements générés par sa bouche grande ouverte qui le martyrisaient ? Le deuxième effort, fut de bouger sa langue qui lui semblait collée au palais et qui devait participer à cette sensation d’étouffement qui en fait l’avait réveillé.
Ayant réussi à bouger sa langue, il commença à lever les paupières avec prudence. Laissant ses pupilles s’habituer à la faible lumière ambiante, il constata qu’il était assis dans un fauteuil d’avion, en Business Class côté hublot. Sans bouger la tête, il vit que son voisin immédiat à sa droite dormait lui aussi la gueule ouverte. Reprenant peu à peu le contrôle de son corps, il se redressa avec précaution et fit un prudent tour d’horizon. La Classe Business était full et apparemment tout le monde dormait. En fait la colonie de chats était les passagers ronfleurs qui l’entouraient.
Tout le monde a pris une cuite ? Pourtant, il n’y avait pas de verres sur les tablettes, ni de bouteilles qui trainaient. Peu à peu, les passagers commençaient à bouger et John dans sa recherche de mémoire se rappela d’avoir bu un seul Whisky juste après le décollage. Certes l’hôtesse, à sa demande, lui avait bien rempli son verre de Glenfiddish et fait flotter les glaçons, mais ce n’est pas ce verre unique qui lui avait donné ce réveil de cuite monumental.
Déjà, pourquoi je suis dans cet avion ? Le fil des évènements lui revenait au fur et à mesure, mais à l’envers. Il remontait dans le temps à chaque réflexion. Il se rappelait que lors de l’embarquement, il avait catalogué comme des groupes de passagers. Pas de groupes formés, pas d’uniformes officiels, beaucoup d’asiatiques, mais juste ces attitudes et ces codes vestimentaires qui classaient immédiatement les gens aujourd’hui. Il y avait le groupe des costards cravate caractéristique des businessmen et des tueurs à gages de films policiers, le groupe des pull-overs jeans basket et cheveux longs de la génération Geek et de Google. Les scientifiques avec leurs nœuds papillons ou leurs lavallières pendouillant sur leur chemise blanche. Les intellectuels avec leur look à la BHL : Chemise blanche et sac de riz sur l’épaule… Les sportifs étaient assez nombreux : baskets pantalon de jogging et tee shirt Nike ou Adidas. Les journalistes/écrivains avec leurs vestes en velours et leurs coudes renforcés en cuir étaient les moins représentés. Les femmes n’étaient pas en reste et devaient à vue de nez représenter 50% des passagers. Il y avait des jeunes filles en fleur, des femmes gravides, et même des femmes allaitant leur bébé dans toutes les catégories : Tailleur noir et chemisier blanc pour les businesswomen, robes baba cool et pantalon de pécheur thaïlandais pour les Geeks, les scientifiques à lunette et chignon étaient les plus nombreuses avec les sportives…Il avait aussi remarqué un petit groupe de jeunes femmes bien sous tous rapports, très maquillées et assez court vêtues. Pas d’amalgame dans son esprit, mais il avait suffisamment transporté de VIP dans son hélicoptère pour savoir reconnaitre une Escort girl, et là, il y en avait plusieurs qui faisaient la queue, enfin façon de parler...
C’est par jeu, en attendant d’embarquer, qu’il avait classé tous les passagers qu’il voyait dans des catégories, mais sans pour autant leur adresser la parole. Il savait bien que son analyse était totalement subjective et que le « petit jeune » en jeans basket et cheveux sales à côté de lui dans la file pouvait être aussi bien un tueur à gage redoutable et pas du tout un surfeur ou les deux…Et la Jolie fille en très minijupe et décolleté profond n’était pas obligatoirement une gagneuse de haut vol mais peut-être une informaticienne de haut niveau…..Mais on passe le temps comme on peut…
La remise en marche progressive de son cerveau lui ramenait ainsi de nouveaux indices sur sa situation actuelle. Il avait bien pris l’avion en business class, il avait pris un verre de whisky, puis le trou noir. Pourquoi avait-il pris l’avion ? Il habitait du côté de French Prairie en Oregon et ne se rappelait pas d’avoir quitté sa femme et les jumeaux ainsi que la petite communauté installée dans le Parc National qui les avait recueillis quelques années auparavant …Par contre une lettre lui revint en mémoire. C’était une invitation reçue quelques jours plus tôt. Elle incluait un billet d’avion en Business Class pour Kuala Lumpur.
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité