Bonjour,
Ce matin un R44 Belge se serait crashé dans l'Aisne. Quelqu'un a-t-il plus d'info ??
Accident R44 dans l'Aisne
Re: Accident R44 dans l'Aisne
Les deux occupants d'un hélicoptère venu de Belgique ont été tués dans le crash de leur engin hier matin à Luzoir, dans l'Aisne. Les circonstances restent à déterminer.
Deux personnes de nationalité belge ont perdu la vie dimanche matin à Luzoir, entre La Capelle et Hirson, dans le crash de leur hélicoptère, un biplace Robinson R44.
L'accident est survenu vers 10h30 alors que les conditions météorologiques étaient exécrables. «C'est allé très vite, assure Joël Driguet, témoin de l'accident. Je m'occupais dans mon étang quand j'ai entendu un gros bruit. Le temps était brumeux, il pleuvait et les nuages étaient très bas. Ce n'est que quelques secondes plus tard que j'ai vu l'appareil vriller en piquant du nez.»
Le pilote, un Belge âgé de 52 ans et sa passagère de 37 ans selon la gendarmerie semblent être morts sur le coup.
«Les corps des deux victimes étaient toujours placés au niveau du cockpit», informe le colonel Bruno Louvet du groupement d'intervention de la gendarmerie de Laon. « Les cartes d'identité ont été récupérées et les corps ne sont pas trop abîmés».
La carcasse de l'hélicoptère a été quant à elle bien endommagée par le choc. «L'appareil a tourné au minimum deux fois avant de piquer, se souvient Joël Driguet. Quand je l'ai vu sortir de la brume, il était déjà à 45 degrés. Le choc a été frontal et brutal. Il n'y a plus de tôlerie et le cockpit n'existe plus. Il ne reste plus que l'arrière de l'hélicoptère» témoigne-t-il après s'être rendu sur place.
La carcasse est à même le sol, entre des arbres en bas de vallée, aux côtés d'une clairière. De quoi se demander, selon le colonel Louvet «pourquoi le pilote a voulu se poser et pourquoi il n'a pu le faire quelques mètres plus loin.»
La météo et un incident technique en cause?
Les circonstances de l'accident sont encore à déterminer mais il semblerait, d'après les premiers éléments de l'enquête menée conjointement par la gendarmerie des transports aériens (GTA) de Beauvais et le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses) de l'aviation civile, qu'un incident mécanique ait troublé le pilote. Il aurait alors tenté de se poser mais aurait perdu ses repères dans le brouillard et le vent. Par ailleurs, les bruits entendus par les témoins indiquent que le moteur de l'appareil fonctionnait encore avant le crash.
D'après le plan de vol, les deux victimes partaient d'un terrain proche de Bruxelles et se rendaient vers Auxerre sans connaître la nature du déplacement. La licence du pilote et son certificat médical ont été retrouvés.
La désincarcération difficile de l'appareil a débuté hier à 15h45.
JULIEN LAMPIN
source : http://www.google.fr/url?sa=t&source=ne ... KuuS_D5q4w
Deux personnes de nationalité belge ont perdu la vie dimanche matin à Luzoir, entre La Capelle et Hirson, dans le crash de leur hélicoptère, un biplace Robinson R44.
L'accident est survenu vers 10h30 alors que les conditions météorologiques étaient exécrables. «C'est allé très vite, assure Joël Driguet, témoin de l'accident. Je m'occupais dans mon étang quand j'ai entendu un gros bruit. Le temps était brumeux, il pleuvait et les nuages étaient très bas. Ce n'est que quelques secondes plus tard que j'ai vu l'appareil vriller en piquant du nez.»
Le pilote, un Belge âgé de 52 ans et sa passagère de 37 ans selon la gendarmerie semblent être morts sur le coup.
«Les corps des deux victimes étaient toujours placés au niveau du cockpit», informe le colonel Bruno Louvet du groupement d'intervention de la gendarmerie de Laon. « Les cartes d'identité ont été récupérées et les corps ne sont pas trop abîmés».
La carcasse de l'hélicoptère a été quant à elle bien endommagée par le choc. «L'appareil a tourné au minimum deux fois avant de piquer, se souvient Joël Driguet. Quand je l'ai vu sortir de la brume, il était déjà à 45 degrés. Le choc a été frontal et brutal. Il n'y a plus de tôlerie et le cockpit n'existe plus. Il ne reste plus que l'arrière de l'hélicoptère» témoigne-t-il après s'être rendu sur place.
La carcasse est à même le sol, entre des arbres en bas de vallée, aux côtés d'une clairière. De quoi se demander, selon le colonel Louvet «pourquoi le pilote a voulu se poser et pourquoi il n'a pu le faire quelques mètres plus loin.»
La météo et un incident technique en cause?
Les circonstances de l'accident sont encore à déterminer mais il semblerait, d'après les premiers éléments de l'enquête menée conjointement par la gendarmerie des transports aériens (GTA) de Beauvais et le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses) de l'aviation civile, qu'un incident mécanique ait troublé le pilote. Il aurait alors tenté de se poser mais aurait perdu ses repères dans le brouillard et le vent. Par ailleurs, les bruits entendus par les témoins indiquent que le moteur de l'appareil fonctionnait encore avant le crash.
D'après le plan de vol, les deux victimes partaient d'un terrain proche de Bruxelles et se rendaient vers Auxerre sans connaître la nature du déplacement. La licence du pilote et son certificat médical ont été retrouvés.
La désincarcération difficile de l'appareil a débuté hier à 15h45.
JULIEN LAMPIN
source : http://www.google.fr/url?sa=t&source=ne ... KuuS_D5q4w
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