La solution c'est que ces decisons difficiles ne soient plus du domaine du collegue-chef, mais d'un groupe exterieur independant . Revolution culturelle, mais si tu reflechis bien, la seule valable.
Quel groupe extérieur ? La DSAC ?
La réponse est dans la dénonciation du "collègue-chef" ! Notre sainte administration n'est responsable de rien. Renverser cette situation et le contrôleur déqualifié ne le restera pas longtemps ( contrôleur ou déqualifié ! ).
Ceci étant dit, je le répète, un PC déqualifié est en souffrance au travail ( toujours en retard pour ne pas prendre la fréquence ou très en avance pour choisir la fréquence la plus simple ), est souvent absent, et stresse énormément. Cela ne dure pas longtemps et la personne en difficulté va s'orienter rapidement vers un poste hors salle.
Pour revenir au cas pathologique qui est à l'origine du sujet, je reste perplexe concernant la sélection des contrôleurs. A mettre l'accent sur un niveau scientifique élévé, on en oublie le principal : l'esprit d'équipe et un équilibre psychologique pour un métier nécessitant beaucoup d'aplomb. Tout le reste peut s'apprendre ou se perfectionner pour un métier finalement simple.
Quant au suspect, il a été qualifié une fois dans un grand CCR, ce qui ne remet pas en doute son intelligence, mais remet en doute la médecine du travail. Autant elle sait couper les cheveux en quatre pour un malheureux petit calcul rénal réglé, autant elle a laissé une personne déséquilibrée prendre le micro durant des années. Certes son cas ne devait pas être aussi grave lors de son recrutement, mais je suppose qu'une prédisposition ignorée et agravée ensuite par un métier stressant a abouti vers une forme des plus sévères. Alors, toutes proportions gardées, et avec les précautions dues au principe de la présomption d'innocence, n'y a-t-il pas deux victimes ( sans compter les familles ) d'une médecine défaillante ?