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OPL LC
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Message par OPL LC »

J'aimerais bien savoir se qui se trame à propos de la CRPN.
On nous demande notre avis pour une grève de plus de quatre jours pour faire aboutir une vraie réforme selon certains axes : âge limite à 60 ans avec coefficients minorateurs avant, fin de la double pente...

Et depuis les élections, plus rien si ce n'est une motion qui ne parle plus ni de la fin de la double pente ni de ces coefficients...
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prk
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Message par prk »

Simple, défaite électorale de ceux qui voulaient une réforme CRPN pour mettre fin aux injustices de mécanisme de calcul, à savoir la liste "Horizon Pilotes" et la liste "Défi" (cette dernière occupait le SNPL national avant les élections, poste qui lui a permis de lancer un referendum sur une grève.
Seulement voila...Aux élections, la liste "fusion" a recueilli la majorité, et ses élus ne veulent pas de réforme CRPN... Donc il n'y aura pas de réforme CRPN.
bob sinclar
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Message par bob sinclar »

8)

CQFD !!! mais il est un peu trop tard pour s'en inquiéter !!
OPL LC
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Message par OPL LC »

Inquiétant ce message:


Sur l'entourloupe en préparation avec cette retraite surcomplémentaire ( en fait sur ... payée ) voici une Tribune de R Voog , OPL 777 à paraître ( sauf censure ! ) courant mars.

Evidemment, la Direction essaie de convaincre les autres catégories de personnel de faire comme les PNT : d'échanger la compensation des cotisations Assedic ( 1,4 % du salaire brut plafonné à environ 9000 euros par mois ) contre la prise en charge par la cie d'une "prévoyance retraite" dont elle négociera les conditions avec un assureur !
Pour le PNT, elle n'a pas eu à convaincre : c'est le bureau AF Alpa qui a fait la demande !
On dit qu'un ancien V.P. du Bureau SNPL AF, parti au Spac après avoir reçu un blâme pour avoir voler pendant une grève du SNPL, s'active en coulisses pour faire capter cette manne par ses amis.

C'est rassurant : il y aura au moins un pilote de gagnant dans cette affaire !


3ème ETAGE DE RETRAITE LE MIRROIR AUX ALOUETTES

par Raphaël Voog, membre d'Horizon Pilotes


Pour tenter de masquer son incapacité à améliorer nos retraites CRPN, le Bureau AF-ALPA fait la promotion d'un "3ème étage" de retraite qu'il veut imposer à tous les pilotes d'Air France dans le prochain accord collectif.
Ce serait une très mauvaise solution pour les raisons suivantes, passées sous silence par ses promoteurs.

1 – On ne construit pas un 3ème étage si le 2ème est pourri.

La priorité de la revendication doit aller à une réforme CRPN assurant la pérennité de la Caisse mais aussi supprimant les règles injustes qui pénalisent les hauts revenus et les longues carrières.
La réforme CRPN se traduirait par une amélioration immédiate de la pension pour les nouveaux retraités pilotes (qui toucheraient des clopinettes du "3ème étage", n'y ayant pas suffisamment cotisé) et pour tous leurs successeurs. C'est le levier le plus efficace et le moins coûteux (pas de prélèvements supplémentaires) pour une meilleure retraite.
Rappelons que c'est la CRPN (cotisation d'environ 18 % du salaire) qui constitue l'essentiel de nos revenus à la retraite.
Le troisième étage, avec une cotisation dix fois moindre, n'aurait qu'un impact marginal. Qu'on ne prétende pas qu'un accord Air France ne peut influer sur la réforme CRPN, c'est faux. Pour preuve, l'accord de juin 2003 où l'engagement de déplafonner le salaire soumis à cotisation a été acté. Et Air France tire les ficelles au Conseil d'administration de la Caisse,étant de très loin le plus gros contributeur.

2 – Une perte immédiate et durable de pouvoir d'achat

Il ne s'agit pas en effet d'un cadeau de la Direction mais d'un système amputant durant toute la vie active notre pouvoir d'achat !
La prise en charge (à quelle hauteur ?) des cotisations par la compagnie se ferait en échange du paiement par les pilotes des cotisations Assedic qui sont compensées intégralement par la Direction pour les autres salariés. Donc, durant toute votre carrière, vous paierez en réalité cette "surcomplémentaire", voire au-delà car le déséquilibre de l'Unedic amènera probablement dans un futur proche, une hausse des cotisations chômage à votre charge.

3 – Un retour sur investissement très incertain

Contrairement à ce que laisse croire l'expression "retraite par capitalisation"utilisée, vous ne toucheriez pas un capital mais une rente et sans qu'un niveau minimum ne soit garanti. Cela induit au moins trois types d'incertitude.
a) sur la valorisation nette (rendement par rapport à l'inflation, après prélèvement des frais) des sommes versées pendant la vie active. Cela dépendra de la qualité de la gestion et du montant des frais prélevés par l'organisme financier. Or vous serez captif du système.
b) sur la règle de conversion de l'épargne acquise en rente. Elle est fixée par décret et a déjà varié à la baisse pour "compenser" la hausse de l'espérance moyenne de vie. Vous ne pouvez donc savoir aujourd'hui quel sera le taux de conversion en vigueur lors de votre départ en retraite.
c) sur la durée pendant laquelle vous toucherez ce complément de retraite.
D'abord parce que vous ne savez "ni le jour ni l'heure" de votre sortie, hélas définitive, du nombre des bénéficiaires. Un régime "de prévoyance" a généralement pour but d'apporter une garantie face à l'inégalité entre individus sur leur durée de vie. Là il n'en est rien, au contraire, la rente étant viagère comme la retraite Sécu ou CRPN. Quant au niveau de réversion au conjoint, mystère !
Ensuite parce que le plus grand flou entoure la date "de jouissance" de la rente. Les termes utilisés dans le texte ("au moment du départ en retraite") peuvent donner lieu à plusieurs interprétations : A la rupture du contrat de travail ? Lors d'un départ volontaire à la retraite à 60 ans ou avant ? A l'age légal de mise à la retraite (65 ans aujourd'hui) comme dans le PERP ? Cela conditionne évidemment l'espérance de retour sur investissement.
Enfin nul ne peut ignorer après la mésaventure de Caprente, un système similaire mis en place à Air Inter puis brutalement interrompu par C.Blanc en 97, la fragilité d'un complément de retraite ne dépendant que de la bonne volonté de l'employeur ou d'un accord dénonçable à tout moment.

4 – L'extrême coercition du système

Il serait obligatoire et c'est la Direction, signataire du contrat avec l'organisme financier en tant qu'unique payeur (du moins en apparence), qui en négocierait et en modifierait à sa guise les conditions. Vous seriez prisonniers, pendant des décennies pour les plus jeunes, d'un placement où vous ne pourriez ni choisir le type d'investissement que vous souhaitez ni changer de gestionnaire s'il est inefficace.
A l'opposé, la Direction se donne toute latitude pour fixer ultérieurement "les conditions de gestion financière (en euros ou en unité de compte), de liquidation, de calcul de la rente, de réversion" !

Plutôt que d'une nouvelle couche de retraite et de prélèvements, c'est d'une vraie réforme CRPN dont nous avons besoin.
Mais le Spac, donc F-ALPA, n'en veut pas !
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Message par PARATA »

OPL LC a écrit :
Mais le Spac, donc F-ALPA, n'en veut pas !

c'est bien joli tout ce que tu racontes, mais les pnt syndiqués au snpl ont voté pour avoir france alpa .

ils l'auront et tout ce qui va avec aussi

il faudra bien t'y faire
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Message par 8196 »

PARATA a écrit :
OPL LC a écrit :
Mais le Spac, donc F-ALPA, n'en veut pas !

c'est bien joli tout ce que tu racontes, mais les pnt syndiqués au snpl ont voté pour avoir france alpa .

ils l'auront et tout ce qui va avec aussi

il faudra bien t'y faire
Bonsoir, en ce qui concerne la tribune de R Voog, elle est déjà ancienne, et a été publiée plusieurs fois.
Elle est en effet intéressante puisqu'elle pose les limites du système à trois étages qu'envisage le bureau actuelle.
C'est surtout sur cette question qu'il y a opposition avec d'autres RS ou anciens RS, et l'importance que donne le bureau actuel à ce point dans le cadre du réglement de la question des retraites est très préoccupante...

Quand à l'intérêt de la réflexion de Parata, je t'en laisse seul juge...
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prk
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Message par prk »

Au contraire de ce que tu laisses sous entendre, je trouve que Parata a tout résumé. En votant pour AF Alpa, les PNT ont adressé un message clair: ils veulent un syndicat qui leur fout la paix, en l'occurrence, qui ne leur demande pas de faire grève. Voudraient ils en plus un bon accord sans avoir à se battre? Ce serait vraiment vouloir le beurre et l'argent du beurre.
8196
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Message par 8196 »

PRK,
Il faudrait peut être arrêter de penser que les pilotes sont des veaux...
Ils ont sanctionné le point de vue des gens, dont tu fais parti, qui prétendent que le syndicalisme doit se résumer à un affrontement qui doit nécessairement passer par la grève.
Depuis des années, cela ne fonctionne plus en France et ailleurs, dès l'instant ou un mouvement ne dispose pas d'un capital de sympathie important dans l'opinion publique. Tous les mouvements de grève ou les clients et les usagers sont pris"en otage" sont extrêment impopulaires, et ... improductifs. C
A l'inverse si le mouvement s'organise progressivement et arrive à féférer un maximum d'opinions, des résultats peuvent être obtenus.

La grève est donc un moyen qu'il ne faut plus utiliser à la légère, sans une longue préparation de l'opinion publique et accessoirement des pilotes.
La grosse difficulté du syndicalisme en France est de trouver et d'imposer les voies du dialogue social (ou de l'affrontement) aux dirigeants d'entreprise, qui n'en veulent pas.
Cela passe par un renforcement des moyens (fusions), par une réflection et une mise au point de nouveaux moyens d'action, par des propositions inovantes qui ne doivent pas par ailleurs se retourner contre les salariés...

Et pour celà, il faut des énergies, des gens disponibles pour s'investir, des gens motivés par une défense collective de notre profession.
Surement un collectif au sein duquel tu dois nécessairement avoir ta place.
Amicalement
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prk
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Message par prk »

Cher "8196"...??

"Propositions innovantes...renforcement des moyens...Des gens motivés...", c'est bien tout ce que tu dis, c'est beau et tellement vrai!
Tu aurais pu ajouter: "la pluie, ça mouille" ou "la guerre, c'est moche", personne ne t'aurai contredit. Ce discours bonniste est une bonne technique.
Quoiqu'il en soit, je pense que maintenant que nous avons le Spac et Erick Derivry à la tête du SNPL, des bénéfices records, et des dirigeants qui s'augmentent de 80%, nous ne pourrons avoir qu'un magnifique accord (augmentations substantielles, améliorations des retraites et des conditions de travail, réforme CRPN). Tu partages cette optimisme bien sur? Alors attendons...
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