en cas de dépressurisation gonfler les passagers à l'azote ?
Posté : samedi 15 déc. 2007 17:29
Melbourne (Australie) - Un gaz mortel aurait été mis par erreur dans les réservoirs d'oxygène d'un avion de la compagnie aérienne australienne Qantas, provoquant une alerte au niveau mondial.
Le Bureau australien de la Sécurité des Transports a confirmé hier l'information par laquelle des techniciens de la compagnie aérienne Qantas auraient accidentellement et par erreur introduit du nitrogen dans les bombonnes à oxygène de secours d'un Boeing 747 de la compagnie sur l'aéroport international de Melbourne (Australie). La compagnie aérienne a immédiatement fait réaliser des inspections de la cinquantaine de ses appareils qui étaient passés par les services techniques de Melbourne mais des sources officieuses indiquent que cette erreur aurait pu affecter tous les avions de toutes les compagnies aériennes, pas seulement Qantas, passées par Melbourne à cette période et pour lesquelles des pleins en oxygène auraient été faits.
Les experts médicaux précisent que le nitrogen peut être considéré comme un gaz potentiellement mortel si on le respire et que si le pilote venait à en inhaler lors d'une situation d'urgence pour laquelle il devrait utiliser son masque, il tomberait en syncope immédiatement. Le nitrogen, qui est un gaz ininflammable, est habituellement utilisé pour le remplissage des pneus des trains d'atterrissage. Il y a environ 10 mois, de nouvelles bombonnes de nitrogen ont été livrées à Qantas. Pour une raison qui n'est pas encore connue, elles ressemblent tellement à des bombonnes d'oxygène qu'il est presque impossible de les différencier.
C'est un ingénieur de la compagnie qui s'est demandé un jour en passant pourquoi les techniciens utilisaient des bombonnes de nitrogen pendant une opération de maintenance et s'est aperçu que ceux-ci remplissaient les réservoirs d'urgence d'oxygène de l'équipage. Il a aussitôt alerté les autorités qui, voici six semaines, ont lancé une vaste opération de contrôle sur tous les appareils qui étaient passés durant cette période à Melbourne. Jusqu'à présent, seul un Boeing 747-300 de Qantas a été détecté comme positif, avec du nitrogen mélangé à l'oxygène.
L'alerte a été donnée et c'est pas loin de 175 appareils de toutes les compagnies aériennes faisant escale à Melbourne qui doivent impérativement être contrôlé et le contenu des réserves d'oxygène vidangé et analysé le plus rapidement possible.
Le Bureau australien de la Sécurité des Transports a confirmé hier l'information par laquelle des techniciens de la compagnie aérienne Qantas auraient accidentellement et par erreur introduit du nitrogen dans les bombonnes à oxygène de secours d'un Boeing 747 de la compagnie sur l'aéroport international de Melbourne (Australie). La compagnie aérienne a immédiatement fait réaliser des inspections de la cinquantaine de ses appareils qui étaient passés par les services techniques de Melbourne mais des sources officieuses indiquent que cette erreur aurait pu affecter tous les avions de toutes les compagnies aériennes, pas seulement Qantas, passées par Melbourne à cette période et pour lesquelles des pleins en oxygène auraient été faits.
Les experts médicaux précisent que le nitrogen peut être considéré comme un gaz potentiellement mortel si on le respire et que si le pilote venait à en inhaler lors d'une situation d'urgence pour laquelle il devrait utiliser son masque, il tomberait en syncope immédiatement. Le nitrogen, qui est un gaz ininflammable, est habituellement utilisé pour le remplissage des pneus des trains d'atterrissage. Il y a environ 10 mois, de nouvelles bombonnes de nitrogen ont été livrées à Qantas. Pour une raison qui n'est pas encore connue, elles ressemblent tellement à des bombonnes d'oxygène qu'il est presque impossible de les différencier.
C'est un ingénieur de la compagnie qui s'est demandé un jour en passant pourquoi les techniciens utilisaient des bombonnes de nitrogen pendant une opération de maintenance et s'est aperçu que ceux-ci remplissaient les réservoirs d'urgence d'oxygène de l'équipage. Il a aussitôt alerté les autorités qui, voici six semaines, ont lancé une vaste opération de contrôle sur tous les appareils qui étaient passés durant cette période à Melbourne. Jusqu'à présent, seul un Boeing 747-300 de Qantas a été détecté comme positif, avec du nitrogen mélangé à l'oxygène.
L'alerte a été donnée et c'est pas loin de 175 appareils de toutes les compagnies aériennes faisant escale à Melbourne qui doivent impérativement être contrôlé et le contenu des réserves d'oxygène vidangé et analysé le plus rapidement possible.