Ueberlingen, le rôle de Skyguide

Répondre
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Ueberlingen, le rôle de Skyguide

Message par 8.33 »

Le livre qui dénonce le rôle de Skyguide

ÜBERLINGEN Quatre ans après la collision aérienne qui avait coûté la vie à 71 personnes, l’enquête d’une journaliste vaudoise présente une version des événements très critique envers l’entreprise et son patron.

http://www.24heures.ch
http://www.tdg.ch
QIK2
Tikass
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 29
Enregistré le : mardi 14 févr. 2006 22:22
Localisation : Dans le sud de l'ouest
Contact :

Message par Tikass »

:shock: Ouaip ........ , c'est pas glorieux pour Skyguide !
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Message par 8.33 »

Ne prenant pas le risque de publier quelquechose de personnel, je vous propose d'aller voir le site suivant et d'y consulter le "forum"...

http://www.collisionenpleinciel.com
QIK2
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Message par 8.33 »

Crash d'Überlingen: huit aiguilleurs seront jugés

Huit collaborateurs du contrôleur aérien suisse Skyguide vont devoir répondre de la catastrophe d'Ueberlingen (Allemagne), qui avait coûté la vie à 71 personnes le 1er juillet 2002.
Mise sur la sellette, Skyguide a tiré les enseignements de la tragédie, a dit lundi son porte-parole P H. Une douzaine de mesures ont été prises pour éviter qu'une telle catastrophe ne se reproduise.
QIK2
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Message par 8.33 »

Uberlingen
L'ouverture du procès est annoncée pour mars 2007.
Le procès de huit collaborateurs de skyguide accusés d'être responsables de la mort de 71 personnes aura lieu en mars 2007. Le ministère public de Winterthur a confirmé mardfi la date donnée par une radio locale. Le procès aura lieu devant le tribunal de district de Buelach ZH
QIK2
nountchak
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 10
Enregistré le : mercredi 30 août 2006 12:26
Localisation : Bundesrepublik Deutschland
Contact :

Message par nountchak »

d´après le site allemand airliners.de et le journal suisse Sonntagszeitung , 30 contrôleurs de Zurich ( "centre" je suppose car ils parlent d´un total de 130 ) auraient posé leur démission ... because mauvaise ambiance de travail ?!

quelqu´un a des infos ?
Avatar du membre
ATCO51
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 162
Enregistré le : mercredi 22 févr. 2006 16:53
Localisation : REIMS ACC
Contact :

Message par ATCO51 »

nountchak a écrit :d´après le site allemand airliners.de et le journal suisse Sonntagszeitung , 30 contrôleurs de Zurich ( "centre" je suppose car ils parlent d´un total de 130 ) auraient posé leur démission ... because mauvaise ambiance de travail ?!

quelqu´un a des infos ?
Simple supposition :

peut-être s'agit-il de certains des CTL de LSAZ qui ont été délocalisés (en vue du transfert de Zürich UAC pour créer le centre unique UAC Suisse) à LSAG le printemps dernier, avec en corollaire vente de la maison, déménagement de toute la famille, installation à Genève, pour finalement se voir envoyer sine die en mission à .... Zürich, le dit transfert étant finalement reporté UFN, l'OFAC (le régulateur) n'ayant pas accepté de mettre son visa sur le projet technique de transfert monté par Skyguide (le prestataire), et demandant une nouvelle étude de sécurité préalable ...

Ce genre de mic-mac, cela peut user, à la longue, même les plus dévoués serviteurs.
ATCO51 >>> Plus connu comme B-RNAV dans une vie antérieure !
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Crash d'Überlingen: procès à la mi-mai

Message par 8.33 »

Le procès des huit collaborateurs de Skyguide impliqués dans la catastrophe aérienne d'Überlingen s'ouvrira à la mi-mai.

Comme dans le cas du procès Swissair, les débats se tiendront pour une question de place dans la salle municipale de Bülach (ZH), a annoncé mardi le tribunal de district de Bülach.

Le procès se déroulera du 15 au 31 mai. Le 4 août dernier, le Ministère public de Winterthour a mis en accusation les collaborateurs de la société de contrôle aérien à titre d'homicide par négligence et d'entrave à la circulation publique par négligence. Le Ministère public de Constance en Allemagne avait mené l'enquête sur le terrain et délégué la poursuite pénale aux autorités suisses. Le procureur général allemand accusait également d'homicide par négligence les huit collaborateurs de Skyguide.

Le tribunal précise que les accusés rejettent la responsabilité du tragique accident. Celui-ci avait fait 71 morts en juillet 2002 lorsqu'un appareil des Bashkirian Airlines avait percuté en plein ciel un avion cargo de DHL au sud de l'Allemagne. Pas moins de 49 enfants et jeunes Russes qui partaient en vacances ont trouvé la mort dans la catastrophe d'Überlingen.

Un des principaux acteurs du drame, le contrôleur aérien en poste la nuit du 1er juillet 2002, sera absent: il a été tué en février 2004 par un Russe de 50 ans qui avait perdu sa femme et ses enfants dans la catastrophe. Dans l'intervalle, le Russe a été condamné à huit ans de réclusion pour meurtre. Le cas est pendant, la Cour de cassation du canton de Zurich ayant accepté en partie un recours du ressortissant russe condamné. Le jugement du Tribunal cantonal zurichois fait également l'objet de recours auprès du Tribunal fédéral.

Source: AP
QIK2
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

La concurrence effrénée est-elle à l'origine du crash d'Über

Message par 8.33 »

La concurrence effrénée est-elle à l'origine du crash d'Überlingen?


ZURICH. L'ancien directeur de Cointrin évoque la rivalité entre les centres de Skyguide de Zurich et de Genève. Zurich avait introduit le travail en solo, pratique interdite depuis.


Catherine Cossy
Vendredi 18 mai 2007

Quel rôle la concurrence acharnée que se livrent les sites de Genève et Zurich pour le contrôle de l'espace aérien supérieur suisse a-t-elle joué dans la catastrophe d'Überlingen? Jean-Pierre Jobin, l'ancien directeur de l'aéroport de Cointrin, a sa petite idée sur le sujet. Zurich, pour améliorer sa productivité, aurait un peu trop serré la vis. L'entreprise Skyguide, elle, rejette cette thèse.

Le choix de Genève

Actuellement, le ciel suisse sous surveillance de Skyguide est séparé, grosso modo, par une diagonale traversant le pays de nord-ouest en est. Zurich et Genève se partagent le travail. Au milieu des années 1990, le conseil d'administration de la société, qui s'appelait encore Swisscontrol, décide pourtant que pour des raisons d'efficacité, un seul centre suffit pour contrôler l'espace aérien supérieur, réservé aux avions qui survolent le territoire. L'espace inférieur reste de la compétence des deux tours de contrôle des aéroports de Genève et Zurich, qui prennent en charge les atterrissages et décollages.

Une fois la décision de principe prise, restait à désigner le site. Et, fin 1997, Swisscontrol, qui vient de s'émanciper de la tutelle de la Confédération, porte son choix sur Genève. «Des experts indépendants étaient arrivés à la conclusion que la productivité des contrôleurs était meilleure à Genève qu'à Zurich», raconte Jean-Pierre Jobin, qui était à ce moment-là vice-président du conseil d'administration de Swisscontrol. Une décision qui passe mal à Zurich.

Productivité zurichoise

Jean-Pierre Jobin poursuit: «La direction du centre zurichois de Swisscontrol a pris alors toute une série de mesures pour montrer que ses contrôleurs étaient susceptibles d'être plus avantageux que les Genevois. C'est dans ce contexte que les opérations de contrôle en solo, Single Manned Operation Procedures (SMOP) ont été introduites pour l'espace aérien supérieur de Zurich.»

Une procédure, précise Jean-Pierre Jobin, qui est légale si les conditions d'application sont respectées, notamment l'exigence que toutes les installations techniques fonctionnent normalement.

Une rivalité

Alors, est-il juste d'invoquer la rivalité de Genève et Zurich comme cause indirecte de la collision en plein ciel d'Überlingen, qui a causé la mort de 71 personnes le 1er juillet 2002? Skyguide n'entre pas en matière sur les sujets traités en procès, pour ne pas interférer dans la décision de la Cour, dit son porteparole, Patrick Herr. Qui se borne à préciser: «La manière de travailler à Zurich pendant la nuit au moment de l'accident n'a rien à voir avec une augmentation de la productivité. Et ce n'était pas une opération de contrôle en solo (SMOP): deux contrôleurs étaient attribués au service de nuit.»

Les premiers jours d'audience du tribunal de district de Bülach, devant lequel huit collaborateurs de Skyguide comparaissent pour homicide par négligence, ne permettent pas de dire que Zurich aurait pris des risques inconsidérés pour damer le pion à Genève. Cela n'a pas empêché le SMOP d'être au cœur des questions du président de la Cour, Rainer Hohler. Car Skyguide, à Zurich, avait bien introduit le travail en solo fin 2001, mais pour la journée.

Mises en garde

Le syndicat des aiguilleurs Aerocontrol avait alors à plusieurs reprises mis en garde la direction sur les risques d'un accident. Un aiguilleur se retrouvait seul pour la surveillance du secteur qui lui était attribué dans l'espace aérien supérieur. Mais plusieurs secteurs étaient contrôlés en parallèle. Et surtout, la procédure SMOP était liée à des conditions bien précises, fixées par écrit. Des restrictions techniques, comme c'était le cas pendant la nuit du drame d'Überlingen, auraient par exemple rendu impossible pendant la journée le travail en solo.

Des prescriptions qui étonnamment faisaient complètement défaut la nuit. Car, sur le papier, deux contrôleurs étaient présents, mais dans les faits, un seul se retrouvait devant les écrans, avec tous les secteurs fondus en un seul ciel à surveiller, tandis que dès 23 heures, son collègue se retirait dans une salle relativement éloignée. Une habitude connue et tolérée par la direction.

Pas de règles écrites

Les trois cadres de Skyguide qui ont comparu mardi à Bülach ont certes reconnu qu'il n'y avait pas de règles écrites pour ce SMOP inofficiel de nuit. Mais ont tous déclaré que cette pratique remontait au début des années 1990, donc bien avant que la décision ne tombe de centraliser à Genève le contrôle de l'espace aérien supérieur. «Je n'ai jamais rien connu d'autre, le système a toujours bien fonctionné, il n'y avait aucune raison d'y changer quelque chose. Il était de la responsabilité des deux aiguilleurs présents de s'organiser pour que la sécurité soit assurée», a par exemple déclaré aux juges le chef des opérations du centre zurichois de contrôle de l'espace aérien supérieur, responsable des plans de travail du personnel. Qui a ajouté, se référant à la nuit du drame: «Vu les circonstances, je n'aurais pas laissé partir mon collègue en pause.»

Pour son supérieur direct, le chef du centre de contrôle de l'espace aérien supérieur zurichois, un règlement écrit pour la pratique du contrôle en solo la nuit ne s'est pas révélé nécessaire: «De jour, on exige plus des gens. Il faut plus de règles, il y a par exemple encore les avions militaires. Et il y a de six à huit secteurs ouverts, ce qui augmente les procédures de transition de l'un à l'autre.»

Berne serre la vis

Après le 1er juillet 2002, l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) a interdit les opérations en solo, qui n'étaient pratiquées qu'à Zurich. Genève, témoin d'une double culture d'entreprise qui perdure, n'y a jamais eu recours. Quant à la rivalité entre Genève et Zurich pour le contrôle du ciel supérieur, elle n'est, elle non plus, pas près de s'éteindre.

Prévu au printemps 2006, le regroupement du contrôle a été bloqué quelques semaines avant son entrée en vigueur par l'OFAC, qui estimait que toutes les garanties de sécurité n'étaient pas réunies. 44 contrôleurs et leur famille qui avaient déjà déménagé de Zurich à Genève, ont été à nouveau transférés.

Les pots cassés

Ce report, qui n'aurait dû être que de quelques mois, menace de s'éterniser. Lors de la dernière conférence de presse de bilan de Skyguide fin avril, le directeur ad interim, Francis Schubert, a indiqué que le regroupement n'interviendrait pas avant 2010. Mais a nié qu'il s'agissait d'une solution élégante d'enterrer le projet: «En raison de nos ressources, il n'y a pas de fenêtre qui s'ouvre plus tôt», a-t-il répondu, cité par la NZZ. «Un épisode de plus dans la résistance zurichoise», commente Jean-Pierre Jobin. Le nouveau directeur de Skyguide, qui devrait être désigné par le conseil d'administration avant l'été, aura fort à faire pour recoller les pots cassés.

Vendredi, le procès des employés de Skyguide se poursuit avec l'audition de l'aiguilleur du ciel également de service la nuit du drame, mais qui était déjà parti à la pause. Lundi, ce sera au tour des experts, puis mardi du procureur.




© Le Temps, 2007 . Droits de reproduction et de diffusion réservés.
QIK2
Avatar du membre
Hotel Echo
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 151
Enregistré le : dimanche 05 mars 2006 17:26
Localisation : PACA
Contact :

Message par Hotel Echo »

Sans préjuger des conclusions du procès en cours, ce drame appelle de nombreux points de réflexions.

• Notre société se judiciarise de plus en plus et toute victime (ou sa famille) a besoin de voir « désigner un coupable » pour commencer à faire son deuil. Dans le cas d’espèce, le coupable désigné « d’avance » a été assassiné par la douleur insupportable d’un père de famille. C’est compréhensible, ce n’est pas excusable !
• L’erreur humaine devient le facteur accidentogène principal, face aux progrès et innovations technologiques. En effet, les concepteurs de ces technologies auront toujours beau jeu de dire pour leur défense : « l’utilisateur a contré, par son intervention inopinée ou non justifiée, notre système qui aurait alors assuré en toute sécurité sa mission » ou bien « l’utilisateur aurait dû s’apercevoir que les informations données par le système étaient erronnées et il devait alors le mettre hors circuit, conformément à nos procédures opérationnelles ».
• La sécurité coûte chère et toute possibilité de réduire ce coût est fortement recherchée.
• L’augmentation du profit, face à une concurrence de fuite en avant, néglige de plus en plus les limites et les capacités humaines. Le ratio indemnisation/profit restant souvent plus favorable aux décideurs financiers qu’aux exécutants contraints.
• La notion d’auteur « indirect » (prévue dans le Code pénal français) est si difficile à démontrer que les auteurs cités s’en sortent souvent très bien.

L’incompatibilité entre profit maximum et sécurité n’est malheureusement pas encore suffisamment prise en compte. Du moins on grignote subrepticement sur la deuxième pour alimenter le premier en invoquant que des systèmes permettent de remplacer certaines tâches humaines. Mais on oublie de dire que ces systèmes permettent d’accroître la productivité et leur surveillance peut générer une fatigue supplémentaire, voire une sorte de déconcentration par excès de confiance.

Le slogan de ces dernières semaines « Travailler plus pour gagner plus » me fait peur. C’est un exemple parfait de mépris de la prise en compte du facteur sécurité dans de nombreux secteurs professionnels. C’est oublié que la carotte (plus d’argent) risque d’augmenter le nombre d’accidents du travail par une sous-estimation de sa fatigue ou une sur-estimation de ses capacités et aptitudes. On revient au Stakhanovisme !

Dans le cas de cet accident d’Uberlingen, pour économiser des postes, on autorise des contrôleurs à tenir SEUL une position. En outre, la situation dégradée prévisible (maintenance de certains matériels) aurait dû être compensée par un renforcement de l’effectif en salle.

La justice devra se prononcer sur le rôle des décideurs de Skyguide.

Combien faudra-t-il encore de collisions, de crashes, d’accidents du travail pour que les financiers se résolvent à admettre que, même si l’erreur humaine est inévitable, l’homme reste un élément essentiel de la chaîne de sécurité, à condition de lui en fournir les moyens.
+ tu pédales moins vite, moins tu avances + vite
Avatar du membre
Hotel Echo
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 151
Enregistré le : dimanche 05 mars 2006 17:26
Localisation : PACA
Contact :

Message par Hotel Echo »

Réquisition du procureur:

Une semaine après l'ouverture de ce procès, le procureur a exigé en fin de réquisitoire 15 mois de prison avec sursis pour les trois cadres parmi lesquels le chef du centre de contrôle «qui aurait pu prévoir cette surcharge». Douze mois sont requis pour le responsable de travaux et son remplaçant, huit mois pour l'aiguilleur du ciel en pause et six pour les deux derniers accusés. Tous sont accusés d'homicide par négligence. «La justice doit montrer que cette catastrophe n'est pas le fruit du destin ou du hasard.»

La suite jeudi avec la plaidoierie de la défense
+ tu pédales moins vite, moins tu avances + vite
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Message par 8.33 »

«Skyguide n’a pas bien fonctionné. Nous assumons les conséquences»
25 mai 2007
Le directeur Francis Schubert reconnaît la responsabilité de Skyguide dans la catastrophe d’Überlingen. Il a demandé pardon aux familles des victimes. (détails dans TdG/24H)
QIK2
Avatar du membre
8.33
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 17
Enregistré le : lundi 13 févr. 2006 10:03
Localisation : Piogre
Contact :

Deux accusés demandent pardon

Message par 8.33 »

Deux accusés demandent pardon

BÜLACH (ZH) – La parole était à la défense hier au procès Skyguide. Les avocats des huit coaccusés ont plaidé l’acquittement.

Les deux premiers avocats ont rejeté la responsabilité sur le contrôleur aérien assassiné par un Russe en février 2004. Ils ont mentionné une à une les erreurs attribuées à l’aiguilleur du ciel. Deux accusés, cadres à Skyguide, ont demandé pardon aux proches des victimes. «Nous ne sommes pas des robots. Comme être humain, nous faisons des erreurs et nous devons les éviter», a déclaré, à l’issue de la plaidoirie, le chef des services de la sécurité aérienne de Skyguide. Il a déclaré qu’il comprenait la rage des proches des victimes parmi lesquelles figurent 49 enfants: il est père de deux enfants et est encore bouleversé par ce qui s’est passé. Il a toutefois critiqué le réquisitoire du procureur qui dénonçait le climat d’insouciance régnant à Skyguide.

ap/ 20 minutes
QIK2
Avatar du membre
Hotel Echo
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 151
Enregistré le : dimanche 05 mars 2006 17:26
Localisation : PACA
Contact :

Message par Hotel Echo »

+ tu pédales moins vite, moins tu avances + vite
Mike
Sur le Plan
Sur le Plan
Messages : 466
Enregistré le : samedi 11 févr. 2006 22:37
Localisation : LSGG / GVA
Contact :

Message par Mike »

Pour une fois, ce n'est pas l'employé qui endosse le rôle du lampiste pigeon... C'est à remarquer... Même si ce jugement ne fera pas revivre le contrôleur en poste ce soir-là... :roll: :roll:

Mike
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité